Leconte de Lisle ne se consacra pas seulement à la poésie ou à traduire Homère, Eschyle ou Sophocle. Il publia aussi quelques Contes en prose déjà enregistrés sur le site.
Le conte La Rivière des songes (1847) commence dans un cadre enchanteur, avec des personnages tous sympathiques, et peu à peu l’histoire se transforme en drame de la jalousie qui laisse l’adorable jeune Édith dans une situation semblable à celle d’Ophélie qui ne comprit jamais la démence simulée d’Hamlet…
« Édith mourra comme Ophélie. C’est une fin charmante. Meurs donc comme ta pâle sœur du Nord, ô blanche enfant du Midi. Il est beau de quitter la terre, jeunes, innocentes et belles comme vous. »
Cap de Bonne-Espérance (Afrique du Sud) – photographie de Didier B. (2005)
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