Alfred Sisley, La neige à Louveciennes

Lisette Leigh

« Quand la mort entre dans une maison le jour de Noël, le contraste de ce qui est avec ce qui a été donne au chagrin une amertume nouvelle et ajoute à la désolation le sentiment d’un isolement plus complet. Jacques Leigh mourut au moment même où les cloches lointaines de l’église de Rochdale appelaient les fidèles au service du matin, le jour de Noël 1836. Quelques minutes avant sa mort, il ouvrit des yeux déjà voilés, et, par un mouvement presque imperceptible des lèvres, fit signe à sa femme qu’il avait quelque chose à dire. Elle se pencha vers lui et recueillit ces paroles entrecoupées : « Je lui pardonne, Anne ; que Dieu me pardonne ! »

Traduction : Pauline de Witt (1831-1874).

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Références musicales :

Ludwig van Beethoven, Sonate nº14 pour piano « Clair de lune » (Premier Mouvement, Deuxième Mouvement, Troisième Mouvement), interprétée Bernd Krueger  (licence Cc-By-Sa-2.0).

Licence d'utilisation : Réutilisation du livre audio soumise à autorisation préalable.
Livre audio gratuit ajouté le 31/05/2015.

23 Commentaires

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  1. Cher FLORENT… Bonjour

    Un petit bout de temps… que je ne vous ecoutais plus… C ‘ est… qu’ à part votre théâtre… et Elisabeth GASKELL… que je ne connais que de nom… je crois bien avoir écouté… tous vos enregistrements… et réécouté certains…
    J ‘ ai choisi cette nouvelle d’ Elisabeth GASKELL… pour tâter ce terrain inconnu…

    Dire qu ‘ il fut un temps… et des lieux… où il en allait ainsi… L’ ” honneur des femmes “… non comme un bien propre… mais celui de toute une famille… Le rigide corsetage de la religion… Un verrou plus dur à forcer… que celui d ‘ une ceinture de chasteté !. 70 fois 7 fois maudite… celle qui… C’ etait vraiment… placer bien bas… ses ideaux !… Mais aujourd ‘ hui… où les esprits forts… se gaussent’ de ces moeurs tenebreuses… on les place plus bas encore…
    Maudite Lisette LEIGH !…
    Une tres belle histoire… qui n ‘ évite pas l’ ecueil du mélo… dans la seconde partie… ni celui de l ‘ abus des hasards… péché mignon de presque tous les auteurs du XIXEME… grands ou petits…
    Mais… après tout… le mélo est un genre comme un autre… et les hasards… une tacite ” convention ” littéraire de l’ époque… qu ‘ on finit… par ne plus remarquer…
    Encore une fois… j’ ai adoré votre lecture !… Je vous l ‘ ai déjà dit… vous êtes mon petit chouchou sur ” LA “… Sans motif particulier… c’ est comme ça… tout bêtement… ( et j ‘ ai aussi une ddv chouchou…)…
    Mon bien amical salut… et rendez-“vous… sur les gros romans d’ Elisabeth GASKELL…

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