Le « frénétique » et révolté Petrus Borel ne pouvait pas rester indifférent aux manifestations antisémites dont il était témoin vers 1840. Dans la douloureuse histoire Dina, la belle Juive, extraite des Contes immoraux, il ne grandit pas le notaire ni le père, soi-disant chrétien, du jeune noble amoureux de la « juiferesse » Dina !
« Cette heureuse enfant ne savait pas que la société pervertit tout, que le fanatisme de la possession et de la religion endurcit et donne la soif du sang ; que l’homme bon dans l’état naturel, civilisé devient soldat, propriétaire, prêtre, juge, bourreau ; elle ignorait que pendant son bas âge, son aïeul avait été rôti en place de Grève à Paris, et que bien avant, pour éviter la mort, son père, accusé de magie, s’était enfui de cette cité imbue de sang humain. »
De quoi réfléchir sur l’intolérance humaine…
Ajoutez un commentaire !
C'est la meilleure manière de remercier les donneurs de voix.