Le Juif latin commence par un rappel du Passant de Prague où il est question du Juif errant et fait aussi partie des vingt-trois contes de L’Hérésiarque et Cie (onze sont publiés sur le site).
Le juif d’Avignon, Fernisoun, meurtrier, a-t-il vraiment ses péchés lavés par un baptême catholique de dernière minute exécuté avec l’eau croupissante d’un ruisseau ?
L’opinion ironique d’Apollinaire :
« Comme Fernisoun fut baptisé non loin d’une station de voitures, l’avocat du diable insinuera que cette eau ne fut peut-être que du pissat de cheval. Si cette opinion prévaut, il sera avéré que Gabriel Fernisoun n’a jamais été baptisé et, en ce cas, mon Dieu ! nous savons tous que l’enfer est pavé de bonnes intentions. »
Guillaume Apollinaire.
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