« Nous engageons nos lecteurs à se défier de ces récits ainsi que des prétendues histoires de revenants, de sorciers, de diables, etc » nous prévient Charles Nodier dans l’Avertissement de ses 37 Infernaliana (1822) dont plusieurs ont été publiés sur le site.
Le Revenant rouge :
« À peine avais-je fini ces mots, que la porte s’ouvre, et nos regards se portent sur un fantôme d’une grandeur gigantesque ; ses yeux creux étaient enflammés, sa bouche livide laissait voir des dents longues et décharnées, ses joues dépouillées de chair, n’offraient à notre vue qu’un monstre horrible, sa tête chauve ajoutait encore à ce tableau ; ses mains étaient armées de griffes crochues, son corps n’était qu’un vrai squelette entouré de reptiles, enfin il était mille fois plus hideux que la mort, telle qu’on nous la représente. »
Le Lièvre, Le Spectre d’olivier, La Maison du lac, complètent cette sélection.
Source Pixabay.
Enfin une histoire où un fantôme porte des chaines! j’avais fini par croire que c’était une rumeur.
C’est surprenant de voir qu’un auteur peut écrire des contes d’une dizaine de minutes tout en créant une vraie complicité avec le lecteur. On s’attache rapidement aux personnages dont on connait en quelques lignes la personnalité, l’atmosphère est là, luguuuuuubre…..
Merci M Depasse
Bonjour,
Tout simplement, avez-vous déjà vu des fantômes?
🙂
C’est vrai, il aurait fallu écrire : “des dents longues et dechaussees”
L’avertissement note “des dents longues et décharnées,. Vous avez déjà vu des fantômes avec des dents non décharnées ?