Albert Robida (1848-1926), est un dessinateur, lithographe, aquafortiste, caricaturiste, journaliste et romancier français. Son « œuvre comporte au moins 60 livres écrits, tous genres confondus (anticipation, aventure, jeunesse, histoire, tourisme, architecture, etc.) et 200 livres illustrés ; il a participé à 70 revues de presse et réalisé environ 60000 dessins » (Wikipédia). Sur notre site, sont disponibles La Vie électrique et une version d’Ali Baba et les quarante voleurs.
« Bon voyage, monsieur Dumollet,
À Saint-Malo débarquez sans naufrage
Bon voyage Monsieur Dumollet,
Et revenez si le pays vous plaît. »
Robida s’empare de cette chanson écrite par Marc-Antoine Désaugiers, vers 1810, pour nous entraîner dans les aventures, ou plutôt les mésaventures, du paisible Monsieur Dumollet parti de Paris, avec son âne Coqueluchon, faire connaissance de sa fiancée malouine. Que de péripéties, de catastrophes comiques, de métamorphoses dans ce récit farfelu !
« Dumollet ne se sentait pas né pour les grands voyages, il n’eut jamais songé à découvrir l’Amérique ou à chercher si oui ou non il y a un pôle Nord ; la lecture de l’histoire des naufrages dans les soirées d’hiver lui suffisait… Dans ses plus lointaines excursions, Dumollet n’avait jamais été plus loin que le sauvage bois de Boulogne, ou que le village de Montmartre perché au nord de Paris sur une montagne couronnée de pittoresques moulins à vent… Au delà, pour M. Dumollet, c’était l’inconnu, l’étranger, presque les pays sauvages. »
J’avais besoin de légèreté et j’ai retrouvé avec plaisir Narcisse Dumollet…. Double merci M Depasse
Un Don Quichotte qui a pour vocation non pas d’être chevalier errant, mais hommes sans histoires. Un bijou de drôlerie et de fantaisie.
Merci Mr Depasse, je suis fan de la chanson. A quand “the voice”?
Voici, en effet, une bien savoureuse histoire, cocasse et chaleureuse.
Merci Monsieur Depasse.
Yvette
Bonjour, enfant, je chantais cette chanson… sans en rien savoir… aussi, je vais me faire un réel plaisir en écoutant ce texte récréatif… quelle érudition! je ne connaissais pas Monsieur MARC-ANTOINE Désaugiers… MERCI… pascale