« Quoique ce morceau porte le nom de Socrate, on y sent cependant déjà une philosophie plus avancée, et comme un avant-goût du christianisme près d’éclore. »
« Socrate avait combattu toute sa vie cet empire des sens que le Christ venait renverser ; sa philosophie était toute religieuse… ; elle avait deviné l’unité de Dieu, l’immortalité de l’âme plus encore… Il était inspiré, il était un précurseur de cette révélation définitive que Dieu préparait de temps en temps par des révélations partielles. »
« La mort de Socrate est certainement ce que j’estime le plus de ce que j’ai fait. » (Lamartine)
« Mourir n’est pas mourir, mes amis, c’est changer.
La vie est le combat, ma mort est la victoire.
Et cet heureux trépas, des faibles redouté
N’est qu’un enfantement à l’immortalité. »
Max Bruch, Concerto n°1 pour violon et orchestre, Op 026-02, interprété par Yehudi Menuhin et l’ensemble Philharmonia Orchestra, dirigé par Walter Susskind (1960, domaine public).
Votre lecture est bien agréable pour les amoureux de la langue française. Lamartine nous offre ici les moyens de méditer avec élégance et panache; aussi moderne que Socrate…entre autres!Parfait bouclier contre l’égoïsme ambiant.
Merci Madame!
Merci, Ahmed et Pierre, pour vos aimables commentaires…
Pierre, votre épitaphe est prête, mais j’espère qu’elle ne servira que dans des dizaines d’années, et plus encore …
Cordialement
Cocotte
Ah, ce cher Alphonse de Lamartine, quel romantique. Voilà ce qui pourrait me servir d’épitaphe lors de mon trépas…
Chère Cocotte,
Merci infiniment…
Bonne soirée .
Ahemd