Théodore Basset de Jolimont (1787-1854), lithographe, peintre, antiquaire et écrivain sur l’art nous a laissé quelques aquarelles et croquis de Paris, Rouen, Chartres, Dijon ou Lyon très estimés.
Dans l’article Monologie du mois d’avril. Poissons d’avril, l’auteur n’a pas l’air d’aimer particulièrement l’époque où il vit, mais il a plaisir à raconter des anecdotes savoureuses et authentiques sur le mois d’avril et sur ses poissons dont il fait l’historique.
« Nos aïeux, on le sait, prenaient grand plaisir à s’intriguer de la sorte. Personne n’oubliait le jour des attrapes, les uns pour en faire, les autres pour s’en garantir ; et chacun, sur le qui vive, se défiait des amorces trompeuses. Aujourd’hui que nous sommes plus sages ou plus sots, ces badinages seraient mal accueillis : cela cadrerait mal avec la suave gravité de notre adolescente aristocratie, et le bon ton de notre progressive époque a proscrit la franche gaîté du vieux temps : monsieur Jovial est un type qui a disparu : Tartuffe a pris sa place ; on rumine, on ne rit plus. »
Et aujourd’hui, premier avril 2014 ?
Les amateurs de franche gaîté et de poissons d’avril (ré-)écouteront avec plaisir notre sélection d’enregistrements intitulée Friture d’archives à la sauce pastiche, publiée il y a tout juste un an…
Portrait de Théodore de Jolimont.
« Et aujourd’hui, premier avril 2014 ? »
Chaque jour en France depuis quelque dix ans ressemble à un 1er avril.
Heureusement qu’il y a litteratureaudio.com pour nous aider à oublier ce triste quotidien.
Merci pour ce népenthès.