Passionné de peinture et d’écriture, Alain Yvars a décidé de marier les deux pour nous faire découvrir les œuvres et les peintres qu’il affectionne particulièrement, à travers une série de courtes nouvelles. Dans ses récits, les artistes sont, le plus souvent, replacés dans un contexte historique. On les regarde peindre et vivre.
Le peintre Jean Devost, persuadé que la peinture n’était pas réservée qu’aux voyants, a décidé de mettre sur pied en Suisse des cours de peinture pour personnes handicapés de la vue. Il parlait de « Voir autrement ». De son côté, le Musée des Beaux-Arts de Lyon propose la découverte de ses œuvres par l’ouïe ou le toucher. Suivant ces exemples, ce premier récit propose une approche différente et nouvelle de la peinture : faire découvrir quelques œuvres de grands peintres, non plus par la vision des tableaux, mais uniquement par l’intermédiaire de l’ouïe.
Ainsi, il pourra arriver, par la lecture, qu’un jeu de miroir finisse par s’installer entre les œuvres et les mots, créant un dialogue imaginaire avec l’artiste.
De nos jours, Winslow Homer est considéré comme un des plus grand peintre des Etats-Unis. Après un séjour en France, il adopte un temps la palette impressionniste, puis trouve son style propre, entre réalisme et symbolisme.
Difficile de faire plus poétique que la vision du tableau Nuit d’été montrant un couple bercé par les flots. Monet lui-même admira cette peinture qui obtint une médaille d’or à l’Exposition universelle parisienne de 1900. A cette occasion, l’État français l’acheta et on peut l’admirer aujourd’hui au Musée d’Orsay à Paris où elle enchante les visiteurs.
Très vivant, très scénique…On s’y croirait!
La mer est là derrière mes paupières…manque plus que son odeur,le bruit des vagues…(quoique!?)
Ce n’est plus un tableau mais une scène bien vivante sous la lune.
Merci à tous les 2 : l’écrivain et la lectrice.
ams
Cher Alain,
Vous êtes de teè bon conseil,je ferais mon possible pour le suivre,je ne connais pas Giverny.
Merci
roger
Cher Roger
Je pensais que vous aviez loupé les Nymphéas.
Il faut effectivement un moment pour s’imprégner d’un tableau lorsque l’on n’est pas devant, comme Cocotte, donneuse de voix, vient de le faire en écoutant l’enregistrement sur place à l’Orangerie.
Si ce n’est déjà fait, allez un jour à Giverny, la maison du peintre. Devant ce superbe étang, vous comprendrez mieux pourquoi Claude Monet, à la fin de sa vie, passait des journées à peindre inlassablement cette étendue liquide traversée par les reflets changeants du ciel normand.
Amicalement.
Alain
Merci pour vos renseignements sur Orsay.
Pour les Nympheas,je n’allais pas les laisser passer, je ai déja écouté la nouvelle 2 fois, je laisse passer un peu de temps pour l’écouter une troisième fois,je la trouve différente des autres (pour moi) et je mets plus de temps à m’en imprégner,à entrer dans le tableau.Un étang, c’est toujours mystérieux, qu’y a t’il sous cette eau tranquille? De vieilles peurs surgissent.
Je patiente.
cordialement
roger
Juste un petit complément Roger
Esperiidae a publié, le 6 avril dernier, un autre enregistrement se rapportant aux Nymphéas de Claude Monet. Vous ne semblez pas avoir vu cette publication.
A bientôt.
Cher Roger
Si vous allez à Orsay, vous ne pourrez manquer la superbe exposition actuelle qui dure jusqu’au 6 juillet « Van Gogh/Artaud », confrontation entre le peintre et l’écrivain Artaud qui écrivit « Van Gogh le suicidé de la société ». Une quarantaine de tableaux de Vincent y sont exposés. J’espère, moi aussi, m’y rendre bientôt.
Excellente journée.
Bonjour Roger,
Je suis heureuse de lire que cette nouvelle sur Winslow Homer vous a plu également. Je dois avouer que je n’ai jamais eu l’occasion de voir “en vrai” la plupart des toiles dont Alain Yvars parle dans ses nouvelles. Plusieurs choses font que je n’ai quasiment jamais la possibilité de me rendre dans les musées, à commencer par le temps, que j’épuise dans moults autres activités. Je sens toujours une très grande sensibilité dans les textes d’Alain et ses personnages décrivant ce qu’ils ont sous les yeux, m’aident à développer les toute petites images que j’ai sur mon écran d’ordinateur et, en découvrant ainsi chaque détail de la toile, j’ai l’impression qu’elle se développe devant mes yeux aussi majestueusement qu’au musée.
Merci Roger et toute belle journée à vous.
Alain
C’est ce que j’avais fait pour agrandir la photo, et en juin je me trouverai à Paris, je pense aller au musée .J’y suis allé déja deux fois mais je ne me souviens pas avoir vu cette toile, pourtant à cette époque j’avais une très bonne vue,mais il y a tant de choses à voir.
Merci encore et très bonne soirée
roger
« La poésie, Cornelia… La poésie… »
Je suis certain que Cornélia s’est fait un plaisir de vous accueillir sur l’herbe à ses côtés.
Vous pouvez voir la toile de Winslow Homer en grand format au musée d’Orsay, comme indiqué tout à la fin de la présentation de la nouvelle, sur la ligne en bleu : on peut l’admirer aujourd’hui au Musée d’Orsay à Paris .
L’œuvre de ce grand artiste est un hymne à la nature et à la mer. Il est souvent considéré comme le maître américain de l’aquarelle, technique d’une belle finesse dans laquelle il excellait.
Je suis heureux que le jeu de miroir ait encore pu fonctionner.
Très bon dimanche, Roger.
Esperidae et Alain
Le miroir a encore parfaitement fonctionné.
Le tableau étant plus sombre, le texte m’a été extrêmement utile pour voir et apprécier cette peinture,mais ce n’est qu’à la troisième lecture que je suis enfin entré dans la toile et que je me suis retrouvé assis sur l ‘herbe à coté de Cornelia à regarder les danseuses,à voir et entendre la mer.
Merci à tous les deux
roger