Jacques-Louis David - La Mort de Socrate (1787), Détail

Phédon

Le Phédon est un dialogue de Platon qui est dramatiquement lié à trois autres œuvres platoniciennes : Eutyphron, Apologie de Socrate et Criton. Dans Eutyphron, le dialogue a lieu près du portique royal, juste avant le passage de Socrate devant l’Archonte-roi. Apologie de Socrate met en scène le procès de Socrate et sa condamnation à mort. Dans Criton, Socrate refuse de s’évader de prison. Quant à Phédon enfin, c’est la dernière journée de Socrate, au soir duquel il boit la cigüe, qui y est représentée.

À l’occasion de cette dernière journée, Socrate propose aux amis l’entourant de mener une « enquête sur le voyage dans l’autre monde » et « de conter dans un mythe ce qu[’ils croient] qu’il est ». Leurs échanges les conduisent à consacrer une grande partie du dialogue à une recherche sur les preuves ou contre-preuves de l’immortalité de l’âme.

Traduction : Émile Chambry (1864-1938).

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Illustration :

Socrate par David

Références musicales :

Début de la dernière partie :
Kourosh Dini, Light’s return, extrait de l’album Calm (licence Cc-By-Nc-Sa-1.0).

Milieu de la dernière partie :
Kourosh Dini, Troubled sleep, extrait de l’album Legends’ Mist (licence Cc-By-Nc-Sa-1.0).

Début de la première partie et fin de la dernière :
Carlos Schwarz, Farewell, extrait de l’album Sea to Sky (licence Cc-By-Nc-Sa-1.0).

Interludes musicaux :
Diana Rowan, Live withouht thought of dying, extrait de l’album The Bright Knowledge (licence Cc-By-Nc-Sa-1.0).

Licence d'utilisation : Réutilisation du livre audio soumise à autorisation préalable.
Livre audio gratuit ajouté le 04/03/2014.

13 Commentaires

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  1. Bonjour Karine. Merci beaucoup pour votre lecture magnifique. Je rejoins cependant un des commentaires. La musique me gêne beaucoup. Cela rend, pour moi, difficile la concentration sur l’unique texte et sur les idées. C’est d’autant plus “drôle” que le texte parle de cela, l’intransigeance de la recherche philosophique face aux plaisirs du corps. “Les philosophes sont déjà morts”. De plus vous avez une voix magnifique et votre diction est déjà une musique, qui suffisent à rendre les philosophes…vivants! :-). Peut être est ce possible de faire deux versions? une avec musique, une sans (pour les rabats-joiecomme moi? Mais avant tout: Merci beaucoup et bravo!

  2. Mon commentaire,tardif, semblera peut-être sévère, mais à quoi bon s’exprimer, si seuls les éloges sont de mise…
    Ce n’est pas votre diction, excellente, que je voudrais mettre en cause, c’est l’emploi par moments d’un fond musical, non pas tant dans le prologue, où il a éventuellement sa place pour souligner l’entrée en matière, qu’à l’intérieur du dialogue lui-même.
    En effet, un texte philosophique réclame toute notre attention, et une part non négligeable de cette dernière est détournée par la musique à son propre profit. Faut-il rappeler que la musique n’est pas un art intellectuel, et ne fait pas appel aux mêmes facultés que la compréhension des mots (exceptez-en, si vous voulez, la poésie).
    Je sais que j’ai contre moi les habitudes actuelles, où l’on déverse de la musique dans tous les lieux publics – magasins, cabinets médicaux – et en toutes circonstances – repas de mariage (où l’on aimerait bien entendre ce que nous dit notre jolie voisine)… Mais j’ai aussi pour moi, puisque nous sommes ici sur un site littéraire, la grande Colette, qui allait, dans un texte, jusqu’à déplorer l’apparition de la musique dans les restaurants de son époque, au motif qu’elle lui gâchait la dégustation du repas (qu’elle aimait gastronomique, faut-il le préciser).
    Eh bien, sans pousser les choses jusque-là, je pense que, plus un texte est difficile à comprendre, plus il doit être lu avec une certaine lenteur, et du moins sans fond musical, fût-ce le mieux choisi.
    J’aimerais que cette remarque puisse profiter à d’autres lecteurs du site, qui restent bien sûr libres de ne pas partager mon point de vue, mais que j’invite néanmoins à faire le “test” comme auditeurs, quand ils en auront l’occasion.
    Avec mes remerciements et mes sincères salutations.

  3. Merci beaucoup pour cette lecture ! Elle est géniale et en plus gratuite … que peut-on demander de plus ?
    Soyez fiers de ce que vous faite !

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