De ne communiquer sa gloire (titre originel) ou On ne transmet pas sa réputation à un autre (Livre I, chapitre 41) :
« Nous prestons nos biens et nos vies au besoin de nos amis : mais de communiquer son honneur, et d’estrener autruy de sa gloire, il ne se voit gueres », dit dans son langage Montaigne qui illustre le thème de plusieurs témoignages historiques.
Le titre Sur Démocrite et Héraclite (Livre I, chapitre 50), comme souvent, est trompeur. Le philosophe qui rit et le philosophe qui pleure sont juste mentionnés vers la fin et non pas étudiés et comparés comme dans la fiction de Fénelon sur le même sujet. L’essai est plutôt une explication de la méthode de travail de l’auteur :
« Je prends le premier sujet qui me vient au hasard : tous me sont également bons, et je ne tente jamais de les traiter en entier, car je suis incapable d’embrasser la totalité de quoique ce soit. Et d’ailleurs, ceux qui nous promettent de le faire nele font pas plus ! […] Tout mouvement nous révèle. On juge un cheval non seulement en le voyant manoeuvrer dans le manège, mais aussi en le voyant marcher au pas, et au repos à l’écurie. […] Les choses, en elles-mêmes, ont peut-être leurs poids, leurs dimensions, et leurs propriétés, mais à l’intérieur, en nous-mêmes, l’âme les retaille à sa guise. Pour Cicéron, la mort est effroyable ; pour Caton, elle est désirable ; et pour Socrate, elle est indifférente. »
Stanislaus Stückgold, “Mann mit Geige”.
Ajoutez un commentaire !
C'est la meilleure manière de remercier les donneurs de voix.