Le Chevalier des Touches (1864) est un roman historique, qui tient aussi du roman d’aventures, de l’épopée et du conte fantastique, et qui conte en outre une belle histoire d’amour. Il a pour cadre la presqu’île du Cotentin, où était né et avait grandi Jules Barbey d’Aurevilly (1808-1889). Le héros est un « Chouan » (royaliste) et un agent secret, dont les fréquentes traversées de la Manche, au nez et à la barbe des « Bleus » (républicains) en font un gibier de choix. Victime d’une trahison, il est finalement capturé et condamné à la guillotine. Douze de ses compagnons d’armes les plus résolus parviendront-ils à le libérer à temps ?
Cet épisode tardif de la guerre des Chouans, basé sur un fait réel, est conté trente ans plus tard – par la seule femme ayant participé à cette périlleuse entreprise – à un petit cercle d’amis de la ville de Valognes, royalistes désenchantés mais heureux de revivre un passé dramatique et glorieux. Le rythme de l’action est d’abord un peu lent, mais s’accélère ensuite, et les amateurs d’émotions fortes ne seront pas déçus.
merci pour cette lecture si claire, ce fut un plaisir.
Merci, André Rannou.
Sans dents, mais avec des oneilles.
Merci à tous, de tout cœur, pour vos appréciations.
André
Bonjour André,
Merci d’avoir transformé de mornes heures de travaux de terrassement en une vibrante épopée ! 🙂
J’aime chez cet auteur ce talent qu’il a de peindre des personnages beaux et romanesques, mais sans rien cacher de leurs parts d’ombre. Ainsi qu’ils sont beaux, fiers et courageux ces héros, mais comme ils sont cruels aussi, et combien compte peu pour eux la vie humaine… Mais ils sont par là même d’encore plus beaux personnages de roman. Et merci pour votre belle lecture, à la fois simple et pleine de sentiments.
Vincent
Merci André de m’avoir permis de lire ce roman sur lequel j’avais calé quand j’étais lycéenne. Barbey d’Aurevilly, champion du tuage de suspens dans l’oeuf, quand même ! Votre lecture est toujours aussi agréable et de bonne qualité.
@colin
Non seulement tous les Chouans ne sont pas Vendéens mais les Vendéens n’ont jamais été des Chouans. C’est une erreur communément répandue mais une erreur quand même. La Chouannerie est une sorte de guérilla faite d’escarmouches qui a existé en Bretagne, en Normandie, dans le Maine et l’Anjou. En Vendée, c’était une guerre d’une tout autre nature avec une véritable armée, des prises de ville et des combats en terrain découvert. Malheureusement, même en Vendée, on trouve parfois cette confusion. Tout ça, c’est de la faute de Balzac ! 🙂
BONSOIR,
Cette histoire m’a beaucoup plu ,j’ai appris que tous les Chouans n’ étaient pas Vendéens ,la lecture était parfaite ,calme, posée malgré l’horreur des faits racontés .Merci