3ème et dernier roman du cycle des Quatre Évangiles (après Fécondité et Travail), ou la métaphore dreyfusienne ou le roman scolaire.
C’est l’adaptation de l’affaire Dreyfus dans le monde de l’Instruction publique où rivalisent laïcs et cléricaux.
Marc Froment, instituteur, tente de défendre son collègue, Simon, Juif, injustement accusé, puis condamné, pour avoir violé et tué un enfant. L’ensemble du clergé apparaît comme la force motrice de l’accusation, truquant les preuves, influençant la justice, protégeant le vrai coupable, un frère de Écoles chrétiennes, dans le but de discréditer toute l’école laïque au travers de l’accusé.
Zola termine par une utopie : la société, une fois libérée de tout dogme et instruite, touche au bonheur.
Frédéric Chopin, Nocturne en Do dièse mineur No. 20, Lento con gran espressione, interprété par Claudio Arrau (1959, domaine public).
Ah, cher Ricou! Quelle passion vous mettez dans votre commentaire! Vous m’avez fait rire de bon coeur à plusieurs reprises. Délicieuse votre petite grand-mère incrédule! Avec l’ADN vous y allez un peu fort!!! et paf! Ah! si Zola avait eu connaissance de la certitude du physicien – qu’il y a des choses qu’on ne saura jamais avec certitude – peut-être aurait-il un peu plus nuancé son propos. Bien que je n’en sois pas si sûre… En fait, une seule chose est sûre: la certitude de Zola! Qui crée un nouveau dogme, comme le dit Jean-Baptiste ci-dessus. Et le bonheur qu’il décrit, dans ces 3 derniers romans, n’est qu’une utopie, ou plutôt LE rêve de Zola, d’un Zola vieillissant et fatigué.
Vous comprendrez, Ricou, que je n’aie pas osé répondre aux lecteurs ci-dessus, qui pouvaient très bien se passer de mon avis.
Néanmoins, cher Ricou, dans ce roman, j’ai embrassé de tout coeur une idée, à laquelle je suis profondément attachée: la laïcité de l’enseignement.
Encore merci à vous pour ce chaleureux, ce chaud commentaire. Et pour vos bien agréables compliments.
A bientôt, Ricou!
Pomme