Pastiche, sans doute, du roman sentimental du XIX siècle, Les Roués innocents (1846) a pour héros un jeune étudiant provincial, Henri Dalberg, qui s’est laissé corrompre par les mœurs parisiennes. Ses deux mauvais génies libertins sans scrupules sont Amine, fausse et ensorcelante ingénue, et le baron Rudolphe : « Cet homme ébloui, fasciné, comprit que lui, le roué, l’usé, le blasé, n’avait jamais vécu. De la femme il ne connaissait que le spectre, de l’amour que l’ombre, et il se sentit pris d’une amère tristesse en écoutant les strophes désordonnées de cet hymne de passion. Il devint envieux de Dalberg comme l’eunuque l’est du sultan, le critique du poète, la vieille femme de la jeune fille et le pauvre du riche. »
Théophile Gautier ne révèle qu’à la fin, vaudevillesque, le mystère qui entoure la belle Florence et la fraîche et innocente Calixte, fiancée d’Henri Dalberg, autres personnages captivants du roman…
Nicolas Lancret – Fête galante
Bonsoir M. Depasse, merci pour cette agréable lecture, j’ai souri a certains passages car je reconnais votre là adresse ce supplément de justesse.