Ces deux histoires insolites sont extraites des Derniers Contes.
En écoutant Catalina soyez attentifs à ce passage :
« J’apporte au Musée zoologique de Madrid des collections d’oiseaux-mouches, pareils à de petites pierres précieuses incrustées d’ailes ; puis des oignons de grandes orchidées du Brésil, fleurs futures, dont les couleurs et les capiteux parfums sont l’enchantement et la surprise des Européens ; puis… un trésor, mon ami !… je te ferai admirer l’objet ! — Un splendide rutilant, et… (il vaut au moins six mille francs !…)
Il s’arrêta, puis se penchant à mon oreille.
— Devine ! Ah ! ah ! devine ! ajouta-t-il d’un ton bizarre. »
Villiers de l’Isle-Adam, dans Sagacité d’Aspasie, s’amuse à broder sur les prodigalités et les folies d’Alcibiade, en particulier sur l’achat d’un chien magnifique qui lui avait coûté très cher et auquel il avait coupé la queue, quand Athènes eut fini de l’admirer, pour qu’on en parlât encore après sa mort.
Consulter les versions texte de ce livre audio : Catalina ; Sagacité d’Aspasie.
Ajoutez un commentaire !
C'est la meilleure manière de remercier les donneurs de voix.