Des jeunes gens passent quelques jours de fin décembre en montagne.
Ils décident de prolonger d’une journée…, mais voici la neige, le vent, le brouillard.
« Trois gestes enthousiastes lui répondirent.
— Trois contre un ! nous restons, c’est décidé ! répétait Marcel à son frère immobile.
— Est-ce bien sage ?
Nous affirmons que la seule sagesse est de prolonger des heures aussi belles.
— Revenir à Genève un jour plus tard, qu’importe ! Nos parents ne peuvent s’inquiéter. Je leur téléphonerai de Wasserauen.
Jean céda.
Cette journée fut la plus précieuse parce qu’elle nous semblait conquise, offerte par-dessus les autres, comme un don merveilleux. »
Cette nouvelle est extraite du recueil Au Seuil de l’Invisible.
Le Säntis vu depuis le Batzberg
Photo de Roland zh, 2010.
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