Lénore attend Wilhelm, son fiancé, parti pour la guerre. En proie au plus profond désespoir, elle maudit le ciel et n’aspire plus qu’à la mort. Mais une nuit, Wihelm frappe à sa porte et l’emporte dans une folle chevauchée à la lumière de la Lune, jusqu’à leur lit nuptial – « Les morts vont vite… »
Lénore est une ballade allemande publiée à la fin du XVIIIème siècle, connue en France au travers des deux traductions qu’en a réalisées Gérard de Nerval, l’une en prose et l’autre en vers. C’est celle en vers, parue en 1830 qui est lue ici. Ce poème gothique a inspiré de nombreux peintres et musiciens, en particulier Franz Liszt dont la Ballade N°2 en Si mineur accompagne cette lecture.
Cette lecture est proposée en deux versions, avec et sans accompagnement musical.
Une lecture de la traduction en prose de ce poème est également disponible sur notre site.
Horace Vernet, La Ballade de Lénore (1839)
Chère GAËLLE 🍓… Bonjour…
Un… CAUCHEMAR… parfaitement fidèle… à l ‘ etymologie du mot… sur laquelle… un article des plus détaillés… de ” Wikipedia “… nous eclaire… autant que faire se peut… Conté… de la plus saisissante des manières… Quelle part revient à l’ auteur… quelle au traducteur…?… Gerard de NERVAL !… Peu importe… Le lecteur français … ne peut qu ‘ admirer… cette magnifique ballade… en 29 stophes carrées… de huit vers de huit pieds ( syllabes )… et se laisser emporter… par son crescendo infernal… depuis les observations… d’ une causticité enjouée… mais assassines… du debut… sur ces puissants qui jouent à la guerre… parce que… tel est leur bon plaisir… sans le moindre souci des destins individuels… qu ‘ ils broient… avec la parfaite cruauté de l’ enfant… qui souffle dans le cul d ‘ une sauterelle… jusqu’ à la danse macabre de la fin… en passannt par le portrait d ‘ une mère pieuse… et résignée… qu’ emeut plus le blasphème de sa fille… révoltée contre le Ciel… que la dereliction… où la mort à la guerre… de son fiance… la plonge… sans remède…
[SPOILER ALERT]
À lire… littéralement… il semble qu ‘ on ait finalement affaire… à une histoire… des plus morales… la mort de LENORE… nous étant présentée… par le poète… comme la punition de son péché de blasphème… Prudence de l’ auteur sans doute… J ‘ incline plutôt… à y voir… le récit d’ un cauchemar de LENORE… la morale… justifiant son fantastique déroulement… n ‘ etant que l’ expression du sentiment de culpabilité … attisé par sa mère… Mais là aussi… peu importe…
Le poème est magnifique… et la lectrice… en est une fidèle messagère… avec ou sans accompagnement musical… mais la version avec musique… et deux ou trois discrets bruitages… rehausse parfaitement le texte… dynamise… la charge des mots…
Merci à vous… GAËLLE…
… et… 😉… à un passé… pas si lointain… 🍓🍓🍓🍓🍓…
Mon amical salut…
Merci de votre longue analyse, cher Sautillant – je me suis permis d’y ajouter une alerte car vous dévoilez un peu trop l’intrigue. 🤐Votre interprétation d’un cauchemar de Lénore, en s’appuyant sur l’étymologie du mot que je découvre grâce à vous, est très intéressante et conduit à enrichir la compréhension du texte. Nerval y a sans doute pensé, lui qui a tellement apprécié ce texte de Bürger qu’il en a proposé deux versions, celle-ci en vers après une première en prose. Je crois qu’elle est plus proche du texte allemand, lui-même en vers.
Je suis ravie enfin que vous soyez sensible à la version avec musique et bruitages : « dynamise et rehausse », oui, c’est bien là ce que j’essaie de faire en préparant mes accompagnements. Merci ! 🙏
Bonjour chère Gaëlle, bel apport pour la Bibliothèque de notre site. Bonne continuation comme DDV en plus de votre implication comme modératrice, tâche complexe de doigté courtois, de vérifications diverses. Bien cordialement, bon week-end à vous, Christiane-Jehanne.
Merci de votre message, Christiane-Jehanne. Effectivement, l’administration du site me prend une bonne partie du temps libre que je pourrais consacrer à mes lectures, qui n’avancent donc pas bien vite… Mais je continue avec plaisir, plusieurs projets sont en cours… et arriveront bien à leur terme un jour ou l’autre !
Vous avez toute la vie devant vous, chère Gaëlle 😊, bonne continuation, bien amicalement 😀, Christiane.
Chère GAËLLE 🍓… Bonjour…
Nous en rêvions… vous l ‘ avez fait !… En vers… et contre tout… 😉…
À cet apres-midi… au moment de la sieste… en recompense… d’ une matinée… remplie d ‘ obligations…
Votre fidèle auditeur… mais vous n’ en manquez pas !… ni d ‘ auditrices !…
À bientôt…