Deux histoires de cocus divertissantes.
Les Trois Orfèvres : « La ville possédait deux orfèvres surtout célèbres : maître Milon et maître André, vieux tous les deux, mais gaillards encore et connus dans le pays pour éblouir au miroir de leurs dorures, comme on fait quand on chasse à l’alouette, les fillettes qui voulaient bien. »
Le Lièvre : « Enfin, je l’ai trouvé le confrère qui, par gentillesse et douceur d’âme, voudrait comme moi voir guillotiner un cocu, histoire de décourager les autres. Un cocu meurtrier, s’entend, un de ces bourgeois Orosmanes qui, confiants en des jurys cocufiables et complices, n’hésitent pas, sous prétexte de cornes, à s’offrir sans risques l’âpre sensation d’un meurtre, embellie et comme dorée d’un peu de gloire cabotine. »
Merci M. Depasse.