Il y avait un an à peine que, revenant de Dreux, Pierre avait rencontré sur une route déserte, une jeune automobiliste dont la voiture était en panne et qui lui faisait signe d’arrêter, en agitant son mouchoir. Il avait stoppé. Il était descendu, avait examiné le moteur et avait prévenu le garagiste du village le plus proche. Puis il avait ramené la jeune fille à Paris. Monique, pour le remercier, l’avait invité à prendre le thé chez elle, ou plutôt chez son oncle, qui était son tuteur depuis la mort de ses parents.
Ils s’étaient revus, l’amitié était née entre eux, et Pierre était vite devenu très amoureux de Monique. Mais il pensa que cette aristocrate n’accepterait jamais de renoncer à son titre de comtesse pour devenir une simple madame Pradal. La voir tous les jours sans espoir le faisant trop souffrir, il préféra s’éloigner et partit au hasard, sur la route, avec son chauffeur, un ancien compagnon d’armes.
Couverture de la première édition de 1928, artiste inconnu
Merci pour cette lecture Cocotte , j’ai adoré ce roman.
Chère, cher Halley
Cela me fait un grand plaisir de savoir que vous avez aimé de roman de Bringer. J’en ai plusieurs en préparation, dans ce genre qui vous plaît, et du même auteur, qui est très apprécié car il excelle dans tous les genres. Un chaleureux merci pour votre message, très encourageant.
Cordialement
Cocotte