Un formidable suspens dans cette œuvre de Mary Elizabeth Braddon (1835-1915), cette grande dame quasi oubliée de la littérature policière…
« Bon Dieu! mais n’est-ce pas M. Darrell Markham que voici?
—Lui-même et nul autre, reprit celui gui venait de parler.
C’était un homme fort grand, qui portait une longue redingote, de maîtresses bottes et un chapeau à trois cornes qui lui cachait les yeux.
— Mais ne dites rien, Homerton; personne ici ne sait que je suis à Compton, et comme je n’y suis venu que pour affaires, mon séjour y sera de très-courte durée.
Il faut que je reparte dans deux heures. Que disiez vous donc du Capitaine George Duke, du vaisseau de Sa Majesté le Vautour ?
— Je disais, monsieur Darrell, que si j’avais une femme aussi jolie que Mme Duke, et si je ne pouvais rester près d’elle que deux mois de l’année, je ne passerais pas la moitié de mon congé à Londres. Je crois, monsieur Darrell, qu’avec sa beauté, votre cousine aurait pu faire un meilleur mariage que celui-là.
— Je le crois aussi, Homerton. »
merci Daniel de me faire découvrir des autrices victoriennes avec la meilleure lecture qui soit
Je vous en prie, clerget. Certainement, qu’il y aura encore d’autres Braddon.
Merci Daniel, vous êtes un vrai conteur vous avez la voix et le ton juste
Un compliment qui me va droit au coeur, marcel, merci !