La Haine d’un gardian est une étude des mœurs languedociennes très approfondie, très complète, et qui joint à l’attrait dit roman la vérité de l’histoire et l’exactitude la plus rigoureuse. Ceux qui ne connaissent nos courses de taureaux que par des légendes ridicules, liront avec plaisir la description détaillée de nos amusements favoris, qu’ils qualifiaient de barbares, et leurs préventions tomberont.
L’intrigue principale, d’une simplicité exquise, est très bien conduite, et se déroule sans effort. Les épisodes variés qui la composent, écrits d’un style simple, facile el sans recherche, dénotent une étude attentive du cœur humain, une observation exacte des ressorts qui le font mouvoir. Vous mettez en jeu tout ce que l’âme contient d’affectueux, de tendre, de sensible, de bon, de généreux : on se sent profondément remué dans tout son être ; une impression salutaire et bienfaisante est le résultat de cette lecture fortifiante, saine.
(Préface de Louis Courtiol 25 février 1885)
Le capitaine des gardians Raynaud (carte postale antérieure à 1904).
Ma chère Cocotte, J’ai été secouée par cette histoire de haine.
Votre lecture est toujours si juste ainsi que le ton que vous mettez dans les dialogues .
Heureux les miséricordieux !
Le style du texte m’a paru très beau.
L’histoire politique est intimement liée à la vie des personnages. On découvre une époque, une région, les métiers et les us et coutumes. Passionnant ! Une fois de plus merci à vous.
Amitiés de Marjolaine
Ma chère Marjolaine
Je suis ravie que vous aimiez ce roman. Christine me l’a envoyé, parce qu’il se déroule dans les lieux de ma jeunesse. J’ai retrouvé avec plaisir les farandoles, les fêtes de village, les courses de taureaux… mis pas des gardians pleins de haine. Au fil de la lecture, j’ai découvert une histoire passionnante, et vous l’avez parfaitement analysée. Un grand merci très chaleureux pour votre retour, qui est ma plus belle récompense. Je suis très touchée de votre fidélité.
Amitiés
Cocotte