«En revenant dans la voiture de louage à Llanfeare, il se faisait bien des réflexions : M. Apjohn savait qu’il y avait eu un testament, que ce testament existait encore, et qu’il se trouvait être accidentellement caché […]. Il était terrifié de voir que l’avoué avait lu si habilement son secret. […] Il n’avait rien fait, il n’avait commis aucun crime ; il connaissait simplement l’existence d’un papier que les autres, et non lui, avaient le devoir de trouver ; et voilà que cet avoué, aussi malfaisant que fin, avait tout découvert ! »
Anthony Trollope nous offre avec Le Cousin Henry une passionnante histoire de testament perdu. De ce document dépend l’avenir de la fière Isabel Brodick, mais aussi celui de son cousin, le faible et tourmenté Henry Jones… Comme souvent Trollope nous dépeint un monde victorien fort peu manichéen : la rectitude morale d’Isabel pourrait bien n’être qu’un orgueil démesuré ; quant aux actes délictueux, ils sont bien souvent le résultat de la faiblesse ou de la peur.
Le Cousin Henry réalise le tour de force d’être un roman essentiellement psychologique mais en même temps plein d’action et de rebondissements.
Anton Raphael Mengs (1728–1779), portrait d’un homme (possiblement Johann Joachim Winckelmann)
Antonín Leopold Dvorák, String Quartet No. 12 in F Major, Op. 96, American, IV. Finale, Vivace ma non troppo, interprété par le Musopen String Quartet (domaine public).
merci pour cette lecture !
Merci pour ces 7 heures d’évasion. Votre lecture est parfaite, juste parfaite.
Merci Sylvie, c’est un plaisir de vous lire 🙂 !