La Bûche est une causerie au coin du feu… « Et soudain une grosse bûche, une souche hérissée de racines enflammées, croula. Elle bondit par-dessus les chenets, et, lancée dans le salon, roula sur le tapis en jetant des éclats de feu autour d’elle. » Et c’est l’occasion pour le narrateur de rappeler un souvenir où l’amour d’une femme tua l’amitié de deux hommes.
« Voyez-vous, madame, quel que soit l’amour qui les soude l’un à l’autre, l’homme et la femme sont toujours étrangers d’âme, d’intelligence ; ils restent deux belligérants ; ils sont d’une race différente ; il faut qu’il y ait toujours un dompteur et un dompté, un m aître et un esclave ; tantôt l’un, tantôt l’autre ; ils ne sont jamais deux égaux. Ils s’étreignent les mains, leurs mains frissonnantes d’ardeur ; ils ne se les serrent jamais d’une large et forte pression loyale, de cette pression qui semble ouvrir les cœurs, les mettre à nu dans un élan de sincère et forte et virile affection. Les sages, au lieu de se marier et de procréer, comme consolation pour les vieux jours, des enfants qui les abandonneront, devraient chercher un bon et solide ami, et vieillir avec lui dans cette communion de pensées qui ne peut exister qu’entre deux hommes. »
MerciM. Despasse
Merci M. Depasse.
Monsieur,
Votre voix, votre diction plaisent à mes oreilles, et comme j’apprécie hautement les Nouvelles de Guy de Maupassant, je me régale chaque fois que je vous entends tous les deux. Merci ; à bientôt !
Andrée Gagneux