L’histoire commence à Royat ; dans la fraîcheur d’un soir d’été, quelques groupes bavardent…
« Dans un de ces groupes on causait avec animation, car il était question d’une grave affaire qui tourmentait beaucoup Mmes de Sarcagnes, de Vaulacelles et de Bridoie. Dans quelques jours allaient commencer les vacances, et il s’agissait de faire venir leurs fils élevés chez les Jésuites et chez les Dominicains.
Or ces dames n’avaient point envie d’entreprendre elles-mêmes le voyage pour ramener leurs descendants, et elles ne connaissaient justement personne qu’elles pussent charger de ce soin délicat. On touchait aux derniers jours de juillet. Paris était vide. Elles cherchaient, sans trouver, un nom qui leur offrît les garanties désirées.
Leur embarras s’augmentait de ce qu’une vilaine affaire de mœurs avait eu lieu quelques jours auparavant dans un wagon. »
On imagine aisément quel dut être l’émoi du brave abbé précepteur promu soudainement au rôle de « sage-homme » dans ce conte amusant En wagon publié en 1885.
Merci M. Depasse.
MAUPASSANT, Guy (de) – En wagon ,
Salut l\histoire reflete le vecu de nos temps ,avec un peu abuse.Le conte est bien bien unelecons.
Merci
merci à M. Depasse pour cette merveilleuse lecture qui nous rattache au récit comme par un cordon ombilical aussi virtuel que celui dont Maupassant a l’air d’ignorer l’existence…