Goethe, à 72 ans, pendant un séjour de cure dans la station mondaine de Marienbad, tomba amoureux de Theodore Ulrike Sophie von Levetzow qui avait… 17 ans. Il ressentit pour la dernière fois de sa vie « une grande passion ». Deux ans plus tard il la fit demander en mariage, et raconta sa douleur devant le refus de sa proposition dans l’Élégie de Marienbad. (Ajoutons, pour la petite histoire, que Ulrike von Levetzow n’apprit l’existence de ce poème qu’après la mort de Goethe, ne se maria jamais et mourut à 95 ans).
« Maintenant je suis loin ! Que ferai-je à l’heure actuelle ? je ne le saurais dire. Elle était pour moi si bonne et si belle ! c’est trop de regrets, je veux m’y soustraire ! Une ardeur insurmontable me travaille et m’agite, et nul conseil ne me reste que des larmes sans fin. »
Même sujet dans Apaisement :
« La passion apporte la souffrance ! — Qui apaisera
Le cœur navré qui a trop perdu ?
Où sont-elle les heures si rapidement envolées ? »
Consulter les versions textes de ce livre audio : Élégie de Marienbad, Apaisement.
Chère Luba Gomez,c’est Thomas de Chatillon qu’il faut remercier pour sa lecture de LA DUCHESSE DE LANGEAIS de Balzac,non pas moi!Cordialement R D
j’ai entendu et lu de Balzac “la duchesse de Langeais: les mots me manquent pour vous dire combien j’ai été heureuse. Merci mille fois