Dans la dernière partie de ce roman-journal (première partie, deuxième partie), Julien d’Elbray reprend la plume et son gros cahier. Il y note avec art les principales étapes de sa croisière méditerranéenne et de son amour pour Laure de Lérins…
Inquiets sur l’issue de leur aventure, nous sommes heureusement rassurés avec l’épilogue quand nous entendons cette femme, parfois difficile à comprendre, avouer :
« Les bûches brûlantes mêlaient leurs flammes serpentines qui s’enlaçaient, s’étreignaient, se séparaient, reculaient pour se reprendre. Alors, j’ai songé à l’amphisbène qui était brodé sur le pavillon du yacht, j’ai songé à Julien, j’ai songé à moi-même et longtemps, la tête entre mes mains, j’ai pleuré. »
Amphisbène. Miniature du Bestiaire d’Aberdeen, folio 68 verso (XIIe siècle).
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