Après le Parallèle entre Voltaire et Jean-Jacques Rousseau, voici l’Essai sur Jean-Jacques Rousseau, une biographie de celui qui s’est longuement « confessé » et nous a confié ses « rêveries », en arrangeant un peu la vérité comme il est inévitable chez un autobiographe. Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre qui a connu, fréquenté et interrogé le philosophe enrichit notre connaissance de l’homme et se défend de toute inexactitude.
« Lecteur, si vous trouvez ces détails frivoles, n’allez pas plus avant ; tous sont précieux pour moi, et l’amitié m’ôte la liberté de choisir. Si vous aimez à voir de près les grands hommes, et si vous chérissez dans un récit la simplicité et la sincérité, vous serez satisfait. Je ne donne rien à l’imagination, je n’exagère aucune vertu, je ne dissimule aucun défaut : je ne mets d’autre art dans ma narration qu’un peu d’ordre. Dans l’envie que j’avais de ne rien perdre de la mémoire de Rousseau, j’avais recueilli quelques autres anecdotes ; mais elles n’étaient fondées que sur des ouï-dire, et j’ai voulu donner à cet ouvrage un mérite étranger même aux meilleures histoires : c’est de ne pas renfermer la plus légère circonstance, que je n’en aie été le témoin, ou que je ne la tienne de la bouche même de Rousseau. »
Plus loin il insiste : « Ce qui précède est un précis presque littéral d’une conversation que j’eus, un soir, avec lui sur sa fortune. »
Rembrandt Peale, Portrait de Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre (1808).
Je vous remercie chaleureusement pour la lecture.
Vivement Paul et Virginie!
Bonjour cher René,
Je vous remercie pour ce choix et souhaiterais votre lecture de : Dialogues philosophiques à votre
choix et en l occurrence : La mort de Socrate .
Cordialement.
Ahmed