Le même point de départ dans ce Petit Soldat de plomb d’Anatole France que dans Xanthis, ou La Vitrine sentimentale d’Albert Samain : les figurines d’une vitrine s’animent…
Le petit soldat de plomb La Tulipe nous raconte à sa manière la bataille de Fontenoy (1755) pendant la guerre de Succession d’Autriche, soldée par une victoire française ; sa version est différente de celle du poème de Voltaire.
« S’avançant à la tête du 1er bataillon des Gardes britanniques, un officier, Charles Hay, voulut encourager ses hommes en se moquant des Français. Sortant une petite flasque d’alcool, il but à leur santé en se moquant d’eux. En voyant cet insolent Britannique, un officier français, le comte d’Anterroches, crut qu’il s’agissait d’une invitation à tirer. Il lui fit une réponse vraisemblablement proche de celle que Voltaire publia par la suite : « Monsieur, nous n’en ferons rien ! Tirez vous-mêmes ! »
La tradition populaire ne devait retenir de cela qu’une citation : « Messieurs les Anglais, tirez les premiers ! » (Source : Wikipédia)
Fin du conte :
« – Voilà, monsieur, le récit complet de la bataille de Fontenoy.
– J’avoue, dis−je, que Voltaire n’en a pas fait un si bon.
– Je le pense bien, me dit La Tulipe. Mais qui était ce Voltaire ? Un bourgeois, sans doute, qui n’entendait rien à la guerre. J’ai grand soif. Faites monter une chopine. »
Un conte extrait de L’Étui de nacre.
Soldat de plomb – Tambour d’infanterie.
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