Tandis que Job exprime sa souffrance morale et physique, ses amis venus d’abord pour le consoler finissent par l’accuser. Pour cela ils emploient des paroles vraies et éprouvées qui deviennent perfides par l’application qui en est faite à Job . En effet ils ne comprennent pas qu’un innocent puisse être dans un tel malheur et craignant Dieu comme on craint un puissant, ils chargent leur ami par peur d’un même sort. Quant à Job, sa crainte de Dieu consiste à se détourner du mal, et c’est fort de sa droiture qu’il plaide sa cause. Voici donc ce plaidoyer aux accents sincères et profonds, suivi de l’intervention d’un personnage étonnant, Elihu, puis de la réponse de Dieu.
Cette lecture est dédiée à Julie qui l’a demandée.
Chapitres 01 à 21 :
Ludwig van Beethoven, Sonate 06 Op.030-01, interprété par Arthur Grumiaux et Clara Haskil (1958, domaine public).
Chapitres 22 à 42 :
Ludwig van Beethoven, Trio 07 Op.097c, interprété par Emil Guillels, Mtislav Rostropovitch et Leonid Kogan (1957, domaine public).
C’est gentil à vous, Patty, d’avoir mis un mot sur le livre de Job, et je vous en remercie.
Cela ne m’étonne pas que vous ayez “toujours eu pour ce livre un petit faible”, c’est une sorte de trésor, où l’on puise grandeur, poésie, sagesse, force devant l’injustice de la souffrance et un réconfort intense.
Alors, bien sûr, que ma lecture ait pu vous convenir me fait plaisir.
pourquoi avoir toujours eu un petit faible pour ce livre de la Bible. Sans doute parce que j’y trouve une force personnelle. Merci pour cette belle lecture, Bruissement de votre voix douce et profonde.