Paris en 1877. Le jeune Haïtien Rémi Sainte-Lucie, fils d’un ancien ministre de l’Instruction publique, est confié par son père, pour la préparation de son baccalauréat, à un précepteur peu sérieux, Monsieur Godet-Laerasse, créole de La Réunion. Il accumule les échecs à ses examens, se lance dans la peinture… et la nouvelle se termine dans la joie par le mariage de Rémi avec la fille d’une rentière, sous le beau soleil d’Avranches illuminant le Mont Saint Michel.
Pourquoi Le Chat maigre ? « Le Chat maigre » est un restaurant situé « à l’endroit le plus resserré, le plus gras, le plus noir, le plus fumeux et le plus nauséabond de la rue Saint-Jacques… Sur les murs, sur le châssis, sur le plafond même, il y avait des peintures. C’étaient, pour la plupart, des esquisses heurtées et violentes dont les tons vifs papillotaient sous le scintillement de deux becs de gaz, dans une épaisse atmosphère de fumée de pipe. Sainte-Lucie, qui aimait beaucoup les images, remarqua, en entrant, les toiles les plus voyantes, un corbeau dans la neige, une vieille femme nue, la tête en bas, un aloyau de bœuf dans un journal, et surtout un chat de gouttière découpant entre les tuyaux de cheminée, sur la lune énorme et rousse, sa maigre silhouette noire, arquée comme un pont du Moyen Âge. Cette œuvre, d’un jeune maître impressionniste, servait d’enseigne à l’établissement. »
Anatole France prend plaisir à ironiser, dans cette nouvelle satirique, sur la bohème de l’époque, sur les créateurs des revues littéraires mort-nées…
Bonjour ,
Je n’ai pas aimé ,la folie du texte est pour moi trop compliquée pour ma compréhension.
Superbe lecture: vous me faites découvrir Anatole France, et c’est formidable.
Quelle lecture intelligente vous en faites !