Un peintre épicurien (Léon Chenal) rencontre une Anglaise d’un âge certain (Miss Harriet), une vieille fille excentrique, mystique et sensible. On retrouve l’humour noir, la dérision et la profondeur des sentiments chers à Maupassant.
« Elle était très maigre, très grande, tellement serrée dans un châle écossais à carreaux rouges, qu’on l’eût crue privée de bras si on n’avait vu une longue main paraître à la hauteur des hanches, tenant une ombrelle blanche de touriste. Sa figure de momie, encadrée de boudins de cheveux gris roulés, qui sautillaient à chacun de ses pas, me fit penser, je ne sais pourquoi, à un hareng saur qui aurait porté des papillotes. […] »
Texte publié dans Le Gaulois du 9 juillet 1883, sous le titre Miss Hastings, puis publié dans le recueil Miss Harriet.
Ludwig van Beethoven, La Lettre à Élise, interprétée par Mauro Bertoli
Magnifique, un régal, merci Victoria 🩷🩷🩷
Comme Cocotte la fin m’a fait versé quelques larmes. Cette nouvelle est d’une sensibilité et d’une délicatesse poignante.