Dostoïevski devant l’ampleur des Frères Karamazov (qui fut le livre de chevet de Tolstoï à son lit de mort) a dû amputer certains chapitres avec lesquels il a empli un volume supplémentaire paru sous le titre Les Précoces et, pour dérouter le lecteur, il a changé le nom de Karamazov en Chestomazov. Ces « précoces » sont des gamins et le héros Kolia n’a que 14 ans. Le dernier chapitre est très émouvant.
« Sachez donc que rien n’est plus élevé, plus saint, plus utile dans la vie qu’un bon souvenir, surtout quand on l’emporte de l’enfance, de la maison paternelle. On vous parle beaucoup d’éducation, et pourtant un bon souvenir que l’on garde de l’enfance est peut-être la meilleure des éducations. Si l’homme trouve dans sa vie beaucoup de ces souvenirs, son existence peut être tranquille, et si même il n’en garde qu’un seul au cœur, ce seul souvenir peut encore servir un jour à son salut. »
J’ai lu plusieurs fois votre lecture de: “les frères Karamazov” je n’avais jamais abordé “les précoces”. Quelle belle et émouvante lecture. Quelle belle et bien triste histoire du petit ILLIOUCHA. Que dire après l’avoir écouté? Dostoïevski est le plus grand psychologue de l’âme humaine qu’il m’est été donné de lire et d’écouter lire. Merci pour cette belle lecture.
j`aime le site
Dostoïeski, le haut du panier ; à ne pas rater.
De même que “Les Frères Karamazov” par le même lecteur très prolifique à :
https://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/dostoievski-fedor-les-freres-karamazov.html
Merci, René Depasse !
RENE DEPASSE لن أنسى إسمك أبدا