Les hommes ont toujours été intrigués par les fourmis et ont cherché dans leur organisation sociale un modèle. Han Ryner en 1901 suit longuement l’incroyable métamorphose et les étranges aventures de la vie d’un homme transformé en fourmi : « Un prétexte à blâmer nos orgueils, à nous qui, par les sens, sommes inférieurs à tant d’animaux, à nous qui souvent croyons tout savoir et dont l’intelligence très probablement doit errer magnifiquement parmi une foule d’erreurs insoupçonnées. »
« Ah ! comme je prierais (la fée qui m’a transformé) de me refaire fourmi, pour toujours cette fois, et en m’affranchissant du trouble de toute pensée humaine, de tout souvenir humain. Oui, je la supplierais avidement. Car je n’ai trouvé que des compensations trop insuffisantes au riche univers perdu. Le baiser est un si pauvre paradis ; la femme est une si irritante femelle. »
je confirme egalement que le debut est bien plus prenant que la suite.
tres bonne lecture mais le roman bien trop insipide
Bonjour et merci pour ces quelques heures d’évasion.
Bonjour, je me demande si Bernard Werber à lu ce livre ,avant d’écrire sa trilogie Les Fourmis ?
un roman étrange… Est le qualificatif qui le décrit le mieux, me semble-t’il. J’ai été enchanté par le début, quand l’homme de sciences rencontre la fée. Ce passage est drôle et poétique… J’ai un peu regretté que le livre ne garde pas ce ton, même si le sujet est traité sous un angle assez déroutant. En effet, l’auteur parle longuement des angoisses et des drames amoureux de cet homme fourmi qui garde sa complexité d’homme malgré sa transformation.
Merci encore pour cette étrange découverte.
Merci, René Depasse, pour ce curieux livre, que je m’empresse de télécharger pour ce soir et demain.
N. B. Je viens de vous écouter dans Casanova, et ce genre de littérature convient très bien à votre ton :
https://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/casanova-giacomo-histoire-de-ma-fuite-des-prisons-de-la-republique-de-venise.html