« A las cinco de la tarde.
Eran las cinco en punto de la tarde
Un niño trajo la blanca sábana
a las cinco de la tarde. »
« À cinq heures du soir
Il était juste cinq heures du soir.
Un enfant apporta le blanc linceul
à cinq heures du soir. »
Ainsi commence le beau poème que composa Federico García Lorca en 1935, en hommage à son ami Ignacio Sánchez Mejías, célèbre torero mort de la gangrène, à la suite d’un coup de corne dans les arènes de Manzanares.
Au-delà des passions suscitées par ce spectacle, un splendide chant d’amitié, un hymne à la vie, au courage et à la mort que nous proposons ici en version originale et en français…
Avec l’aimable autorisation de M. Nicolas Pewny, dont la traduction en français a été approuvée avec félicitations par la Fondation Federico García Lorca et ses héritiers.
La Cogida y la muerte :
Paco Santiago, Sebastián, extrait de l’album Guitarras en la Alpujarra (Vol. III).
La Sangre derramada :
Paco Santiago, Lamento, extrait de l’album Guitarras en la Alpujarra (Vol. I).
Cuerpo presente :
Paco Santiago, Obsesión, extrait de l’album Guitarras en la Alpujarra (Vol. II).
Alma ausente :
Paco Santiago, Miguel, extrait de l’album Guitarras en la Alpujarra (Vol. I).
Avec l’aimable autorisation de M. Paco Santiago.
Superbe ! Merci bien ¡y muchas gracias!
Cher Ali
Quel plaisir m’a causé votre commentaire! J’ai eu la grande chance de connaître l’Iraq d’avant la guerre. Quel beau pays! Et comme les habitants étaient accueillants et sympathiques. J’ai laissé un peu de mon cœur, et j’attends le retour de la paix, de toutes mes forces.
Merci d’avoir bien voulu nous dire que notre petite lecture vous avait apporté un moment de joie. Nous recommencerons bientôt, et nous penserons à vous, et à tous vos camarades de combat.
Christine se joint à moi pour vous envoyer toutes nos amitiés.
Cocotte
Chères Christine et Cocotte,
Pendant les nuits de la guerre a Bagdad vous m’avez donné un grand sentiment dramatique, un sentiment absolument magnifique! Vous m’avez fait vivre sous le magie comme si j’ entends Lorca parle en Arabe
Ali de l’Iraq