Voici les premières lignes : « La période présente est de celles où tout ce qui semble normalement constituer une raison de vivre s’évanouit, où l’on doit, sous peine de sombrer dans le désarroi ou l’inconscience, tout remettre en question. Que le triomphe des mouvements autoritaires et nationalistes ruine un peu partout l’espoir que de braves gens avaient mis dans la démocratie et dans le pacifisme, ce n’est qu’une partie du mal dont nous souffrons ; il est bien plus profond et bien plus étendu. »
On ne peut plus actuel, cet essai écrit par la philosophe alors âgée de 25 ans (1934) juste avant de s’engager comme ouvrière chez Renault, est considérée par l’autrice comme son « grand œuvre ».
Introduction musicale par Julie Peyrat.
Merci beaucoup de vos retours Bruissement, EclatDuSoleil et Ludovic.
C’est chose bien agréable de mettre en voix un texte quand la penseuse est aussi claire dans sa parole, en effet… On en veut des comme ça tous les jours !
Quel texte et quelle lecture! Merci Julie pour votre lecture limpide qui rend capable d’entendre vraiment ce texte, selon ses articulations et son sens philosophique. Avec votre voix et votre lecture, Simone Weil semble revenue. Grand merci!
Un texte brillant, par l’association de la pertinence et de la profondeur de la réflexion avec la rare capacité à exprimer une pensée théorique de manière accessible et limpide.
Merci beaucoup Julie pour cette lecture éclairante, et elle même intelligente, qui sert parfaitement le texte.
Merci, chère Julie, pour votre lecture paisible et intelligente de ce texte des plus intéressants.