Yvette est une nouvelle de Maupassant, publiée en 1884. L’héroïne, jeune fille naïve, tente de se suicider quand elle prend conscience qu’elle risque de devenir une demi-mondaine comme sa mère la pseudo-marquise Obardi.
« Elle semblait instruite de tout parce qu’elle avait l’air de parler de tout, parce qu’elle avait pris le ton, l’allure, les mots osés des gens qui vivaient autour d’elle. Mais elle n’en savait guère plus qu’une fillette élevée en un couvent, ses audaces de parole venant de sa mémoire, de cette faculté d’imitation et d’assimilation qu’ont les femmes, et non d’une pensée instruite et devenue hardie.
Elle parlait de l’amour comme le fils d’un peintre ou d’un musicien parlerait peinture ou musique à dix ou douze ans. »
Pierre André Brouillet, Une promenade au bord de la rivière (1890).
Belle histoire, Belle lecture, Maupassant le Maître de la nouvelle si réaliste.
Merci M. Depasse.