« Un secret de Polichinelle est un secret que tous et toutes connaissent, mais qui n’est pas d’une connaissance partagée. Il se distingue d’un véritable secret par le fait que les détenteurs du secret de Polichinelle ne manifestent pas librement la connaissance qu’ils ont (parce qu’ils croient qu’il vaut mieux, pour eux ou pour d’autres, ne parler qu’avec des gens de confiance ou même complètement se taire), et par conséquent qu’ils ignorent le niveau de connaissance des autres. On est alors dans la situation où « les apparences sont sauves », « personne n’a perdu la face ».
Le secret ne porte donc pas sur l’information primaire, mais sur le degré d’information qu’on manifeste et qu’on suppose aux autres. » (Wikipedia).
« Après quelques mois de séjour aux enfers, où, naturellement, il avait fait le diable à quatre, Polichinelle, traînant sur ses pas Proserpine amoureuse et terrorisée, venait, par un long couloir souterrain, ancien soupirail de volcan qui illuminait l’éclat des gemmes, de retrouver, non sans plaisir, la douce lumière du jour. »
L’Ivresse de Polichinelle, Joseph Faverot (1862).
Merci M. Depasse.