« Le brocanteur habitait dans la rue de l’Aiguillerie, l’une des vieilles rues d’Angers, une maison à colombage, à double pignon, qui datait du XVIème siècle.
La boutique n’avait pas d’enseigne ; la porte basse appuyée sur deux marches, les montants et les barreaux des deux fenêtres qui enchâssaient de petites vitres carrées et vertes, étaient revêtus d’un enduit que le soleil, la pluie, les ans, avaient boursouflé par endroits, écaillé en d’autres, et recouvert partout d’une teinte de vieillesse et de misère.
A l’intérieur, l’aspect était tout autre : la vaste salle encombrée de ce qu’on est convenu d’appeler des curiosités, débris qu’un siècle lègue à l’autre, friperie dorée, luxe fané, reliques saintes ou profanes, choses déclassées, dont l’histoire, comme celle des hommes, est pleine d’aventures. »
Ivan Tiukov, 01 – Mon Amour (My Love), extrait de l’album Mon Amour (My Love) (licence CC By-Nc-Sa 3.0).
Quelle belle histoire lue avec tant de finesse et d’émotion, j’espère avoir le plaisir de vous entendre souvent…..
Qu’elle belle lecture , merci pour ce moment de bonheur . L’écriture de René Bazin est sublime , c’est avec beaucoup de joie que je l’ai relu . Votre voix fait revivre cette belle et magnifique histoire . Merci et à bientôt de vous entendre à nouveau avec plaisir .
Je n’aurais jamais eu le courage de relire du René Bazin. Mais la façon dont vous le lisez fait naitre des images là où il n’y avait, pour moi, que des mots. Grâce à vous j’apprends a apprécier ce côté de la littérature.
Bonjour du Canada,
S’il-vous-plait, donnez nous encore du René Bazin.
Quelle belle écriture, et quelle bonne morale.
Merci pour cette belle lecture Carole.
Au plaisir de vous relire très bientot.
Charline