Bonjour à toutes et à tous,
M'étant un peu éloigné d'internet pendant quelques jours, je viens de découvrir vos échanges et le texte de Ahikar. Je tiens, par conséquent, à lui apporter mon soutien total, même si c'est un peu tard et parfaitement inutile (c'est encore plus beau!!). En effet, je rejoins Sandrine en ceci que le texte ne comporte aucune violence gratuite, aucune complaisance. Ahikar ne fait qu'évoquer la situation de l'enfance maltraitée, victime de parents violents ou/et abusifs; oserais-je dire que, malheureusement, il est en-dessous d'une certaine réalité? Le texte peut justement permettre de dénoncer ces situations insupportables. Quant au fait que le père soit militaire et violent, pourquoi pas? Pourquoi ne pas dresser le portrait d'une brute qu'une mauvaise “digestion” des pratiques de maintien de l'ordre aurait rendu “hargneux”? En outre, le plus grand service que l'on puisse rendre aux forces destinées au maintien de l'ordre, n'est-ce pas, certes, de féliciter leur courage dans les situations difficiles mais parallèlement, de ne faire preuve d'aucune complaisance à l'égard des abus, en particulier dans le contexte actuel? Comme Jean-Pierre, j'entretiens des relations fort civiles avec les policiers et gendarmes que je côtoie. Enfin, s'agissant d'une nouvelle, il convient pour l'auteur d'aller rapidement à une forte caractérisation des personnages comme dans toute forme courte.
Voilà, encore merci à Ahikar, Myrneleon, Sandrine, Jean-Pierre et Pomme pour ce moment d'échange.
Bien amicalement.
Christian