Les dixième et onzième contes de Richepin enregistrés.
« Je dirai la chose aussi simplement que possible, sans chercher, par une trop artistique mise en oeuvre, à faire paraître plus singulière encore cette singulière aventure. Je fournirai les détails précis, les noms et les dates, qui pour moi en authentiquent le souvenir et qui pour autrui rendent bon témoignage de ma véracité. Malgré tout, je n’ai pas grand espoir d’être cru.” (L’Homme-peste)
« L’homme était debout, immobile, les bras ouverts, les doigts écartés, dans une pose d’extase. Je le voyais de dos seulement ; mais, à la rigidité de tout son corps, je devinais cette extase, et j’imaginais ses yeux en contemplation fixe devant un point où l’attention de son être entier se concentrait. C’était le point le plus noir du coin le plus obscur de la chambre. Et, pourtant ce point noir me parut bientôt vaguement lumineux, comme si le regard du fou s’y reflétait. » (Le Regard)
J’avais lu dans ma folle jeunesse la chevelure de Maupassant, dans le regard on trouve cette même folie où une peinture conduit les hommes à l’obsession.
Merci M Depasse
Merci M. Depasse.