Extrait de Quelques Nouvelles terrifiantes, ce récit palpitant nous surprend jusqu’au dénouement.
« Jamais encore, à la terrasse de la Vieille-Darse où nos loups de mer prenaient tous les soirs l’apéritif, jamais encore ils n’avaient vu arriver Zinzin dans un état pareil… Les yeux lui sortaient de la tête et il était pâle comme un mort. C’est tout juste s’il eut le temps de se laisser tomber sur une chaise et tous s’empressèrent autour de lui : « Qu’est-ce qu’il y a, Zinzin ?… Qu’est-ce qu’il y a, mon pauvre vieux ? » demanda le commandant Michel.
Zinzin fit signe qu’il ne pouvait encore parler… Enfin, il se passa la main sur le front et dit :
– Je sors de chez le commissaire de police ; il vient de m’arriver une histoire épouvantable. […] »
portrait de Gaston Leroux (1907) domaine public
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