« C’est un sombre poème que celui de l’Atlantide, tel qu’il se déroule à nos yeux, merveilleusement concis et simple, dans deux dialogues de Platon. On comprend, après l’avoir lu, que toute l’Antiquité et tout le Moyen Âge, de Socrate à Colomb, pendant une durée de dix neuf cents ans, aient donné le nom de mer Ténébreuse à la région océanique qui fut le théâtre d’un aussi effrayant cataclysme. »
« Ô flots, que vous savez de lugubres histoires !
Flots profonds, redoutés des mères à genoux !
Vous vous les racontez en montant les marées ;
Et c’est ce qui vous fait ces voix désespérées
Que vous avez, le soir, quand vous venez vers nous ! »
Entre ces deux extraits vous trouverez le texte d’une conférence faite en 1912 à l’Institut Océanographique de Paris où se mêlent rappels de Platon, études géographiques, géologiques, zoologiques propres à satisfaire les scientifiques et les curieux de cette Atlantide qui passionne toujours les chercheurs et fait rêver les poètes.
Encore merci et mes encouragements pour ces superbes lectures.
Salut M.René. Je ne me lasse jamais de vos superbes lectures. Je vous en remercie comme à l’accoutumée. Je remarque que cela fait un bon bout de temps que notre cher voltaire est absent de la scène (…). De ce fait, j’aimerais bien que vous nous enregistriez un autre de ses fameux textes et pourquoi pas ”Le Fanatisme ou Mahomet”. Votre fidèle Naoufal.