Le Crépuscule des nymphes (1925) est un recueil de cinq nouvelles antiques glorifiant les mêmes voluptés. Pierre Louÿs y peint avec bonheur la grâce et la mélancolie troublante de ses héroïnes. On lit dans son journal intime : « Toutes mes pensées se résument en deux mots, en deux aspirations, en deux espérances, en deux ambitions, en deux désirs : les femmes et le génie ! »
«Des voyageurs que j’ai connus et qui sont allés en Carie, ayant remonté le Méandre plus loin qu’on n’est jamais allé, ont vu le Dieu du fleuve endormi, au bord des eaux ombragées par les joncs. Il avait une longue barbe verte et son visage était ridé comme les rocs de ses berges grises d’où pendent des herbes pleurantes. Ses antiques paupières semblaient mortes sur ses yeux à jamais aveugles. Il est probable qu’aujourd’hui, ceux qui voudraient le voir encore ne le retrouveraient plus vivant.
«Or, c’est lui qui fut le père de Byblis s’étant uni à la nymphe Cyanée ; et voici, je vous dirai l’histoire de l’infortunée Byblis. […] »
Trés beu texte pas sassez connu de mr Loys
Avec tout le respect que je vus dois il est un peu dommage que vous soyez enrhumé en lisant ce texte
Trés respectueusement