Accueil › Forums › Textes contemporains › (O) LOUÏSE, Gilles – Ars poetica
- Ce sujet contient 13 réponses, 7 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par CCarole Bassani-Adibzadeh, le il y a 13 années et 1 mois.
- AuteurMessages
- 12 octobre 2011 à 8h19 #14345612 octobre 2011 à 8h19 #154242
Bonjour à vous,
je vous soumets un poème de moi intitulé « Ars poetica ».
Vous pouvez le télécharger à l’adresse suivante :
http://dl.free.fr/getfile.pl?file=/qjVltwa8
Un collègue m’avait envoyé par courrier interne une pièce de théâtre moderne en alexandrins d’un illustre inconnu qui s’était essayé à cet art particulier. Ce texte, contenant énormément de fautes en tous genres, j’ai décidé de lui répondre en vers. Il m’avait rétorqué, alors que je le rencontrais par hasard dans les escaliers de l’entreprise, avoir été « scotché » par cet écrit, d’autant que cette réponse lui a été envoyée deux jours après seulement.
Si cette pièce, qui s’apparente plutôt à une satire, est acceptée des lecteurs du ce site, je referai un essai d’enregistrement pour compléter ma première tentative qui ne suit pas exactement vos normes.
En espérant que cette lecture vous plaira…
Aegidius13 octobre 2011 à 14h30 #154245O
14 octobre 2011 à 10h34 #154246“La critique est aisée et l'art est difficile”,écrit Destouches,et non”La critique est aiséE,mais l'art est difficile” ce qui ferait un vers de 13 pieds.Alors malicieusement que penser de vos vers:
L'alternance régléE n'eut pas contradicteur
L'élision recherchéE ne sera que formelle
Voyelle incorporéE,c'est là le moindre accueil
Loin de moi cette idéE de vouloir qu'on s'endorme
Ce laxisme bafouE la langue en son principe…..puisque les E muets ne peuvent se fondre dans la voyelle suivante …qui est une consonne,”et je me suis trouvé simplement mal à l'aise,quand au bout de mes doigts six et six firent treize!”?
Querelle de Vadius ou de Trissotin ,qui apprécie votre ARS POETICA, ,mais j'aimerais connaître votre réponse technique .
14 octobre 2011 à 10h35 #154247O
14 octobre 2011 à 16h48 #154249Orphée a écrit :
« La critique est aisée et l'art est difficile »,écrit Destouches, et non » La critique est aiséE, mais l'art est difficile » ce qui ferait un vers de 13 pieds. Alors malicieusement que penser de vos vers:
L'alternance régléE n'eut pas contradicteur
L'élision recherchéE ne sera que formelle
Voyelle incorporéE,c'est là le moindre accueil
Loin de moi cette idéE de vouloir qu'on s'endorme
Ce laxisme bafouE la langue en son principe…..puisque les E muets ne peuvent se fondre dans la voyelle suivante … qui est une consonne, » et je me suis trouvé simplement mal à l'aise, quand au bout de mes doigts six et six firent treize! » ?
Querelle de Vadius ou de Trissotin, qui apprécie votre ARS POETICA, mais j'aimerais connaître votre réponse technique.
La réponse est que je suis opposé à cette règle qui n’a pas beaucoup de sens, je le dis d’ailleurs clairement dans le poème :
Préférons toutefois l’oreille à la grammaire
Et n’accordons jamais de pied surnuméraire,
Notamment l’e muet dans une extrémité
N'allonge pas toujours le vers d'une unitéPuisque s'il est placé devant une voyelle
L’élision recherchée ne sera que formelle
À tel point qu'un pluriel n'additionnerait rien,
Ce que nous montre assez le parlé quotidien.Car s'il est vrai que l'œil pense plus qu'il n'écoute,
C'est l'ouïe qui doit trancher quand persévère un doute
Et se croire aujourd'hui contraint après Thésée
Relève évidemment de la billevesée.C’est un choix qui a été effectivement critiqué, ce pourquoi j’ai été contraint d’ajouter ces lignes par la suite. Donc je ne me sens pas contraint « après Thésée » c’est-à-dire que je ne me sens aucunement obligé de m’imposer une voyelle suivante dans ce cas-là.
Mais cela n’est vrai que sur des e muets qui font suite à une voyelle, et non à des e muets qui doivent absolument se prononcer si une consonne suit. On ne peut évidemment pas mettre sur un même plan les deux cas. Par exemple « Votre missive espère une occasion future », après « espère », une voyelle s’impose obligatoirement du fait que la syllabe se prononcerait si une consonne suivait mais l’e muet dont vous parlez se prononce pas dans les faits.
Merci malgré tout d’avoir apprécié ce qui n’est finalement qu’une satire.
Portez-vous bien
Et vis sit tecum (que la force soit avec vous)
Aegidius14 octobre 2011 à 17h37 #154250Tibi maximas gratias ago,sed me non persuasisti…Utinam Ars poetica tua in nostro situ accipiatur! Vake
14 octobre 2011 à 17h39 #154251Error VALE!
15 octobre 2011 à 6h24 #154252Orphée a écrit :
Tibi maximas gratias ago, sed me non persuasisti… Utinam Ars poetica tua in nostro situ accipiatur! Vale
Carissime vocis donator,
lectoribus hujus situs omnibus persuadere non conor, meum intelligendi in hac arte modum tantum expono, illum praesertim casum peculiarem. Aliud est septimo decimo saeculo vivere (et pedes enumerare), aliud est vicesimo primo. Quod heri valebat, hodie non valet, mea quidem sententia.
Gratias tibi quoque ago maximas pro jucundis verbis tuis, quibus « Ars poetica » mea fortasse hic accipietur.
Vale et vis sit tecum.
Aegidius15 octobre 2011 à 10h20 #154253Arrêtons -nous,sinon on va nous prendre pour deux cuistres évadés de chez Molière!Je vote quand même O et j'oublie les E muets! en espérant que vous serez agréé (qui au féminin devient AGREEE!)
16 octobre 2011 à 12h15 #154254O
17 octobre 2011 à 8h40 #154255O
18 octobre 2011 à 8h44 #154266O
27 octobre 2011 à 10h47 #154298Vote clos.
Résultat : livre audio accepté.
- AuteurMessages
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.