« L’homme marcha sur quelque chose de mou, puis sentit une morsure dans le pied. Il bondit droit devant lui et, se retournant en proférant un juron, il vit un yararacuçú qui, enroulé sur lui-même, se préparait à une autre attaque. »
Ainsi débute ce conte angoissant extrait du recueil Contes d’amour, de folie et de mort. Une course-poursuite contre le temps et la fatalité, conduite magistralement dans un style sec et épuré par Horacio Quiroga qui a lui-même vécu dans la forêt tropicale.
Traduction de Prof. Tournesol et Christine, inspirée de celle de Wikisource.
Consulter les versions texte de ce livre audio : version originale : A la deriva, traduction en français : À la dérive.
José Manuel Exposito, Malambo, de la Suite para INEVAN, interprété par le quatuor Acantun, avec la chaleureuse autorisation de José Manuel Exposito et des interprètes de Acantun.
Je viens de connaître cet auteur et sa nouvelle “A la dérive” m’a littéralement enchantée! Un bonheur de lecture!
Cher Ahikar :),
Notre contexte étant plus vaste qu’un simple usage éducatif, il serait préférable de demander une autorisation en bonne et due forme à M. Demaugé-Bost, pour pouvoir enregistrer ses traductions pour notre site…
Merci pour votre recherche 🙂 !!!
Bonne journée,
Ch.
Bonsoir chère Christine,
Je viens de trouver cinq contes d’Horacio Quiroga traduits par Bruce Demaugé-Bost, avec la mention : « Traduction libre de droits de reproduction pour un usage éducatif non commercial. »
Qu’en pensez-vous ? Serait-il possible de les lire ?
Il s’agit de La tortue géante, Les bas des flamants, Le perroquet déplumé, La guerre des caïmans et La biche aveugle.
http://bdemauge.free.fr/litterature/quirogatortue.pdf
http://bdemauge.free.fr/litterature/quirogaflamants.pdf
http://bdemauge.free.fr/litterature/quirogaperroquet.pdf
http://bdemauge.free.fr/litterature/quirogacaimans.pdf
http://bdemauge.free.fr/litterature/quirogabiche.pdf
Je vous souhaite une très bonne soirée.
Ahikar
Bonsoir cher Ahikar :),
Le 8 août 2010, lorsque nous évoquions, avec Prof. Tournesol, la possibilité de demander une autorisation à l’Unesco, les démarches étaient déjà entreprises. Mais en fait, cet organisme partage les droits sur la traduction avec les éditions Métaillé. À l’époque, la personne de l’Unesco avec laquelle nous avons correspondu, nous a dit qu’ils étaient en pourparlers et qu’elle nous recontacterait.
Nous attendons toujours… 🙁
J’ai beau savoir que « las cosas de palacio van despacio », j’ai un peu perdu espoir d’avoir une réponse, positive ou pas…
Merci de votre intérêt !!!
Bonne soirée 🙂
Ch.
PS: Si vous avez l’occasion, lisez le recueil des Contes de la forêt vierge, délicieux contes pour enfants sur les animaux de la forêt tropicale. Un régal !!! (Le texte en V.O. …)
Bonjour chers Christine et Prof. Tournesol,
Je dois vous dire que je ne connaissais pas Horacio Quiroga et que vous me l’aviez fait découvrir il y a quelques mois. Je m’étais alors empressé d’acheter ses Contes d’amour, de folie et de mort que j’ai dévorés, avec une prédilection pour La poule égorgée et L’oreiller de plumes.
Avez-vous étudié la possibilité d’une demande d’autorisation aux ayants droit de la traduction de l’Unesco, comme vous le suggériez plus haut ?
Je vous souhaite une très bonne après-midi.
Ahikar
Cher Caribeo,
Pour la vitesse de lecture, tout à fait d’accord avec vous :). A la deriva fait partie des premiers enregistrements que j’ai effectués et je reconnais que je n’avais à l’époque pas trouvé ma vitesse de croisière… Je pense (j’espère !) avoir progressé depuis…
De toutes façons, dans le cas présent, la nouvelle étant une course contre la montre et contre la mort, je ne déteste pas l’idée d’une lecture un peu plus rapide, pour accentuer cette ambiance oppressante… Ce n’est qu’une opinion personnelle 🙂 !!!
En ce qui concerne l’accent tonique, je crois que malgré bientôt 18 ans que je vis en Espagne, il me restera toujours des sonorités françaises indélébiles :(…
J’ai proposé ces quelques lectures en espagnol en toute modestie, pour offrir à des oreilles essentiellement francophones l’occasion de découvrir la version originale du texte. Je n’avais guère d’autres prétentions… 🙂
Merci de votre commentaire.
Bon dimanche,
Ch.