« La mort est ce qu’il y a de plus terrible
et maintenir l’œuvre de la mort
est ce qui demande la plus grande force. »
Hegel
En 1899, à l’âge de dix-neuf ans,
Nelligan a « sombré dans l’abîme du rêve »
et au tournant de ses rêves : la mort.
La mort, non comme une métaphysique,
mais comme un état d’âme
qui part de la sincérité de l’enfance ;
la mort comme un contact avec l’invisible.
Émile Nelligan : une poésie plus de paroles que de mots.
Des paroles qui animent les images.
Une poésie, loin des idées,
et qui éblouit par une présence, celle de l’être !
Illustration :
Chapelle de Notre-Dame-de-Lourdes, Montréal, Québec (1875-1876).
Photo William Notman (1826-1891), © Musée McCord.
Creative Commons Licence (by-nc-nd)
Ambiance sonore :
Claude Debussy, extraits de « Et la lune descend sur le temple qui fut»
(Images, Livre II/2) avec l’aimable autorisation du pianiste John Clement Anderson.
Le pianissimo s’accordant à la profondeur de la voix semblent tous deux entrer dans la chapelle. Merci pour le tableau.