Émile Nelligan était âgé de 16 ans à peine
quand ses premiers poèmes furent publiés
dans un journal montréalais.
Trois ans plus tard, le 9 août 1899,
il est interné dans un hôpital psychiatrique.
Il y meurt 42 ans plus tard, le 18 novembre 1941.
Berceau ou cercueil ? Devant mon berceau :
« un pèlerinage au tombeau de l’enfance » ;
tension entre tendresse et morosité ;
nostalgie incurable d’un adolescent
qui quitte l’enfance.
Illustration :
Edouard Vallet, Le berceau, 1913, huile sur toile 125.5 x 114 cm.
(Photo : © Musées cantonaux du Valais, Sion. Heinz Preisig, Sion.)
Ambiance musicale :
Christophe Willibald Gluck, De profundis, interprété par l’organiste Michael Schultheis, sur l’instrument romantique allemand de l’église Saint-Matthias de Rodgau Nieder-Roden. Avec la permission du facteur d’orgues de la maison Walcker, Gerhard Walcker-Mayer.
Edouard Vallet, Le Berceau (1913).
Merci.
Grand merci à vous Gilles-Claude de m’avoir fait découvrir Émile Nelligan. Un pur bonheur!
…Et le timbre de votre voix à nul autre pareil, apporte toute l’ampleur nécessaire à ses écrits. Bravo!
Merveilleuse composition:belle musique utilisée avec justesse dans un texte admirable de Nelligan bien servi par votre voix cher Gilles-Claude.A propos de Nelligan, je vous remercie de nous l’avoir mieux fait connaître d’autant que vous l’avez,chaque fois,fait avec art.
Magnifique, et magnifiquement dit. Merci pour cette découverte.