Un roman où les chaudes saveurs d’Orient sont transportées dans un Paris plus infernal et plus fumant que jamais. Une sublime jeune fille aux yeux d’or retenue prisonnière dans une forteresse en plein Paris. Un jeune homme à la mode, ambitieux et sans principes, va poursuivre cette inconnue à travers des lieux étranges et contrastants. Mécaniques des passions, spirale infini du vice, dans ce roman tout court à l’éclat sublime de la déchéance et de l’horreur d’une société qui s’abîme peu à peu dans l’inhumanité. « Tous exténués, tous empreints des signes ineffaçables d’une haletante avidité ? Que veulent-ils ? De l’or, ou du plaisir ? […] »
Un des romans les plus « admirables » de Balzac selon Proust.
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Livre audio gratuit ajouté le 15/05/2010.
Bonjour Thomas,
Je m’appelle Beejoe et je suis étudiante en langue étrangère. Pour une dissertation dans ma classe de français, il m’a été demandé de faire l’analyse littéraire de ce livre de M. Balzac intitulé: “La Fille aux yeux d’or». Lorsque je commençais à le lire il me paraissait un peu brouillé, mais après avoir écouté votre version c’est-à- dire votre lecture je commence à le comprendre mieux. Merci Thomas pour ce grand cadeau dont vous nous avez tous donné.
Je vous remercie personnellement pour ce grand talent dont je suis la bénéficiaire. Quelle voix magnifique et imposante!
Merci et continuez à nous faire comprendre encore d’autres lectures qui nous paraissent un peu étrange.
Encore une fois merci de votre bonté de cœur !
Beejoe,
@Robert,
Au sujet de : empreint / emprunt.
Je suis dysorthographique, aussi les verrues se régénèrent malgré les efforts d’apprentissage successifs. Les processus de rééducation maîtrisés par les professionnels, lors de mes recherches, ne permettaient pas de corrections si fines et n’étaient pas adaptés à la cognition d’un adulte. À cela ce serait ajouté un rythme de travail de la rééducation orthographique très intense et coûteux financièrement : incompatible avec une vie professionnelle dans la société actuelle. Alors, face à l’obstacle : on renonce en continuant de faire de son mieux soi-même. Enfin, votre commentaire sur l’importance des nuances de prononciations – que j’ai beaucoup étudiées pour justement améliorer certains aspects de mon handicape ou pour l’apprentissage de langues étrangères – est des plus pertinents (emprunt / empreint, jeune / jeûne, brun / brin). Je concorde avec vous pleinement. Je peux témoigner, dans des cas comme le mien, que l’absence de distinction phonétique est un facteur aggravant, car on cherche par tous les moyens à compenser le handicape. Aussi, lorsque la phonétique perd de sa précision, cela rend la tâche plus ardue. L’obstacle peut devenir quasi insurmontable dans le cas de langue sans support auditif et dont l’orthographe varie beaucoup dans le temps et dont les phonétiques officielles sont ambiguës, en particulier en France (grec ancien par exemple). Il reste, qu’avec beaucoup de temps, de patience, d’indulgence envers soi-même, de courage face à l’adversité (oser pousser les études littéraires, par exemple), il est possible de faire des progrès. Tenter de ne pas se museler à l’écrit sur les forum en ligne, et ce malgré les très agressifs commentaires des internautes – ce qui n’est pas le cas du vôtre. En effet, l’orthographe, dont j’entends l’importance et dont la justesse m’est très précieuse, est une pierre angulaire de l’apprentissage de toute langue et une élégance de la langue française. Exiger une orthographe impeccable est un instrument d’excellence qui, mal utilisé, devient un prétexte à agression et exclusion. Puisqu’il est justifié par une bonne cause, il semble non répréhensible, et là, les fauves sont lâchés. Sous couvert de critique orthographique, certains internautes se défoulent : le prétexte est vite saisi et utilisé. Beaucoup écrire permet d’améliorer la situation, si on n’a pas été dégoûté de cette pratique, pour cause d’orthographe déviante justement. Tenter d’y reprendre goût, courageusement et oser des sorties sur les forums d’Internet, au risque de laisser traîner quelques crapauds orthographiques. Certains sont poétiques et créatifs, heureusement. Des exercices de lecture à voix haute, les audiolivres avec le texte sous les yeux, s’enregistrer, revoir le texte, y participe grandement également. Merci d’avoir relevé cette coquille emprunt / empreint, avec humour qui plus est. Votre commentaire m’a donné l’occasion de m’exprimer sur un sujet qui me tient à coeur depuis de nombreuses années.
Cher Monsieur,
Je viens d’écouter les premières minutes de votre enregistrement et tiens à vous faire part de quelques unes de mes remarques. Je voulais juste vous signaler qu’à plusieurs reprises, vous avez dénaturé le texte de Balzac. Vous remplacez des mots par d’autres, ce qui me contrarie. Je vous donne quelques exemples: 3min39: vous dites “comme il jette ses bras, ses chapeaux…”, Balzac a écrit “comme il jette ses bas”. Plus loin, 6min10: vous dites “ce chef-d’oeuvre” alors que Balzac écrit “ce sous-chef”… Ou plus loin lorsque vous dites “remplis” alors que Balzac écrit “surenchérit”. Je voulais vous en informer pour éventuellement les corriger car cela dénature totalement les pensées de l’auteur, à mon sens évidemment.Balzac est mon auteur préféré, c’est pour cela que je me permets de vous adresser ces quelques remarques afin que ces erreurs ne passent pas inaperçues, bien que je ne conteste pas la difficulté de votre travail et vous remercie de l’avoir entrepris.
Je vous remercie.
Robert,
Votre remarque est juste, mais le lecteur à son accent prononcé me semble belge, ce qui pourrait expliquer cette faute.
Léa
On parle ici de prononciation, fort bien! alors voici un exemple de prononciation erronée, ici chapitre 1 à 1:29 : «qui veut paraître jeune», où «jeune» est prononcé comme «jeûne», ce que font, hélas, 90% des journalistes audio. Le distinguo disparaît donc, de même entre «tache» et «tâche», qui s’écrivent et se prononcent (en principe) différemment.
De même autrefois on faisait un distinguo entre «emprunt» et «empreint» dans la prononciation, mais tout se perd, car il n’y a plus de bons modèles, ces gens-là sont morts ou ce ne sont pas eux qu’on entend à la téloche ni à la radio, mais des néo-ringards prétentieux, graves et ignares.
— Mitra Basteth: «J’ajoute enfin que, de tous les Balzac que j’ai lus, la Fille aux yeux d’or est celui qui a laissé _l’emprunte_ la plus forte.»
A un taux usuraire, je suppose ?
À Mitra.
Chère Mitra, faisant suite à votre demande auprès de Thomas, je me permets de vous recommander 3 livres:
1- Exercices systématiques de prononciation française [Broché]
Monique Léon (Auteur)
l’auteur aborde les difficultés qui se présentent pour chaque cas particulier. Les principaux problèmes phonématiques (voyelles et consonnes), syntactiques (enchaînements, liaisons) et phénomènes prosodiques (accentuation et intonation) y sont traités.
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2_Son et intonation : Livre [Broché]
C Martins (Auteur), J.-J. Mabilat (Auteur)
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3-La prononciation du français [Broché]
Monique Léon (Auteur), Pierre Léon (Auteur)
On y explique de manière systématique l’articulation des sons de la langue, leurs aspects fonctionnels, psycho-physiologiques, acoustiques et auditifs, le rôle de l’accentuation, des pauses, du rythme et de l’intonation. Les problèmes des liens de l’écrit et de l’oral sont abordés, comme ceux de la liaison et du E caduc. On montre comment sont produits les effets que tire la littérature du symbolisme des sons et de la prosodie. L’ouvrage se termine par un exposé de quelques variations de prononciations : régionales, sociales, effets phonostylistiques. Des exercices pratiques et leurs corrigés permettent au lecteur de faire le point, chapitre après chapitre.
En espérant vous avoir été d’une quelconque aide.
Bien à vous.
Sophie
À Thomas
J’en profite pour vous féliciter de votre excellent travail.
Amicalement
Sophie