Cette entrevue avec Émile Nelligan (1879-1941), figure mythique de la poésie québécoise, est extraite de l’article, Pour avoir eu trop de génie, Émile Nelligan vit à jamais dans un rêve tragique qui ne se terminera qu’avec la mort, du journaliste Hervé de Saint-Georges, paru dans le journal La Patrie du samedi 18 septembre 1937.
Émile Nelligan : un génie précoce au destin troublant.
Il écrit l’ensemble de son œuvre entre 16 et 19 ans.
Son père s’oppose à la voie poétique de son fils ; sa mère protectrice et aimante est impuissante devant le drame qui se joue. Atteint de maladie mentale, il sera enfermé à 20 ans dans un asile psychiatrique. Il y meurt à 63 ans.
Émile Nelligan à l’asile Saint-Benoît-Joseph-Labre, âgé de 40 ans (entre 1919 et 1920) – photo colorisée.
Ludwig van Beethoven, L’Adieu au Piano, interprété par le pianiste Felipe Sarro. Avec la permission de l’artiste.
Nelligan ! Notre pauvre poète !
Merci, M.Thériault, de le faire un peu revivre
par cette touchante lecture.
Salutations et compliments
d’une compatriote.
Très beau.
Merci Pascal pour votre écoute.
Je ne crois pas que des enregistrements de la voix de Nelligan existent.
Nous faisons donc un appel à tous.
Peut-être quelqu’un sait.
Merci encore !
Gilles-Claude
M.thériault,
Merci pour la grande générosité de votre temps et de votre talent.Merci de m’avoir fais découvrir ce document.Je vous ai déjà dis que Nelligan est un de mes idoles, et défault de musicien oblige…savez-vous si il existe des documents audio dans lesquels on peut entendre la voix de Nelligan?Si oui peut-on les trouvés sur le web.Merci encore.Je pense sincèrement que les oeuvres sont encore plus grandes quand elles sont récité par vous!Pascal
Ce témoignage est bouleversant.
Survivre à son génie de cette manière-là, quelle malédiction !
Comme à son habitude, Gilles-Claude Thériault nous enchante.
Merci de nous avoir fait découvrir cette entrevue poignante avec ce poète au destin pathétique. La lecture que vous faites de ses quelques vers est très belle.
Serge