De Stefan Zweig, on connaît surtout Amok, La Pitié dangereuse, 24 Heures de la vie d’une femme… mais le talent de cet écrivain s’illustre aussi à travers d’autres œuvres, véritables petits joyaux littéraires. C’est le cas de la nouvelle Le Pickpocket où observation minutieuse, humour et réflexion philosophique se mêlent avec bonheur. Voilà un récit à la première personne qui nous présente un personnage bien singulier, en effet… Toutefois, si l’action a pour cadre le Paris de 1931, l’humaine condition demeure une préoccupation majeure de l’auteur.
« Les épaules de travers, l’air craintif, cette ombre jaune s’avançait sur de maigres jambes de clown, et s’évadait de la cohue, tantôt à gauche, tantôt à droite, avec une mine soucieuse. »
N.B. : La traduction présentée ici, seule libre de droits à ce jour, abrège un peu le texte original.
Il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
George Cruikshank, Illustration d’Olivier Twist : Oliver est choqué du vol du mouchoir de M. Brownlow à la librairie.
Charles Valentin Alkan, 12 Etudes in All the Minor Keys, Op. 39 (Concerto and Symphony for Solo piano), Allegro moderato, interprété par Luis Sarro (licence Cc-By-Nc-Sa-3.0).
Bonjour M. Dousset,
j’ai écouté avec le plus grand plaisir vos lectures des oeuvres moins connus de Stefan Zweig. D’autant plus je serais ravi de vous entendre lire Amok. Une pièce littéraire d’une densité rare! Stefan Zweig décrit de façon exceptionnelle les motivations psychologiques de ses protagonistes dans un langage précis et poétique.
La traduction de Alzir Hella est désormais dans le domaine public, comme nous le renseigne Fraise sauvage.
Meilleures salutations
Wilhelm
Je suis, moi aussi une grande lectrice de Zweig et je voulais juste signaler que Alzir Hella, son ami proche et traducteur, est décédé en juillet 1953 ce qui veut dire que ses traductions de Zweig seront libres des droits l’année prochaine 🙂 Et il y a là de vrais merveilles! Je vous souhaite un très bel été cher Christian. Je n’ai pas eu le temps de beaucoup fréquenter le site cette année mais je m’approvisionne avant le départ en vacances 🙂
Merci Monsieur Dousset, j’ai écouté et surtout vécu ce récit comme si j’y étais. Votre lecture est merveilleuse.
Merci d’avoir pris le temps du commentaire teretete1958 et au plaisir de vous retrouver entre de nouvelles pages de Zweig dès lors que les droits de traduction seront tombés dans le domaine public.
Oui,Lïat, je comprends votre attachement à Stefan Zweig dont je regrette que les oeuvres ait été trop souvent fort discrètes dans les programmes scolaires. Au plaisir de vous retrouver entre de nouvelles pages.
Grand merci à vous pour cette captivante lecture!
Je suis vraiment “amourachée” de Stefan Zweig !
Dommage que peu d’œuvres soient disponibles dans le domaine public.
-Je viens de terminer le magnifique livre “Le monde d’hier” :
une vraie mine d’or !
À relire… ☆☆☆☆☆
Bonjour Lïat, j’ai découvert ce magnifique écrivain il n’y a pas si longtemps que ça. Comme vous je suis tombée raide-dingue de tous ses écrits (sauf tout ce qu’il a écrit en allemand évidemment !). Je ne m’en lasse pas et dès que j’entre dans une librairie je demande s’ils ont des livres de cet auteur afin de compléter ma collection. Comme vous j’ai adoré “Le monde d’hier”, un fameux concentré d’histoire contemporaine ! A lire, relire et surtout savourer *****
Je suis ravi, Hélène, que mon interprétation vous ait plu; je regrette seulement que d’autres titres de S. Zweig ne puissent être enregistrés car j’apprécie comme vous la finesse de son style.
Merci deger et Jean pour vos encourageants commentaires. J’espère simplement que ma “production”satisfera votre appétit, cher Jean!
Monsieur Doucet,
Quelle jolie lecture vous avez faite de ce conte de Zweig, taillé finement à la manière des horlogers ou des diamantaires.
La concision et la précision de l’auteur m’ont toujours séduite.
Votre voix a été un bonheur d’accompagnement des mots.
Merci Monsieur Doucet.
Hélène Jarlier.
Merci aussi pour la qualité de cette lecture.
Je vous ai découvert avec Le retour à la terre d’E. Perochon, puis Les Creux de Maisons, puis celui-ci, et je suis en train de vous écouter avec Mandrin d’Arthur Bernède. Moi non plus, je ne vous lâche plus!
Dès que j’ai fini Mandrin, je saute sur une autre de vos lectures.
Je profite de ce post pour remercier aussi Pomme, Juliette, Vincent de l’Epine, Esperiidae, et…la sublime voix de Victoria partie trop tôt. . Merci à toutes et tous.